L’ULCC au cœur de l’éducation à la consommation durable !

Depuis de nombreuses années, les associations ADEIC, ALLDC et CNAFAL, membres de l’ULCC, défendent au quotidien les valeurs d’un consumérisme social et environnemental. A l’échelon local, elles sensibilisent les consommateurs à des pratiques de consommation plus respectueuses de l’humain et de l’environnement. Au niveau national, elles impulsent des projets, des actions et participent à des groupes de travail dédiés à une consommation plus sobre et responsable.

En juillet 2024, la DGCCRF lançait un appel à projet à destination des associations de défense des consommateurs agréées sur le thème : « sensibilisation et accessibilité des consommateurs aux pratiques de consommation durables ». Plusieurs associations y ont répondu et c’est le projet de l’ULCC intitulé « La consommation durable, partout et pour tous avec l’ULCC » qui a été retenu. C’est pour l’ULCC une véritable opportunité de mieux se faire connaître comme spécialiste de l’éducation à la consommation durable. Ce projet se déroule de janvier à septembre 2025, et se compose de plusieurs phases.  La première repose sur un cycle de colloques à destination des membres de nos associations, bénévoles, salariés, stagiaires, administrateurs.

Retour sur une journée riche en connaissances et en échanges

Pour la mise en place de ce projet, l’ULCC a choisi des partenaires publics et associatifs qui partagent avec elle une mission générale d’information, de sensibilisation, d’éducation des consommateurs. Durant cette première phase du projet, trois webinaires sont organisés au cours du mois de janvier.

Le premier s’est tenu le 15 janvier 2025 dans les locaux de la Fédération Léo Lagrange, à Paris et il était également accessible en visioconférence. Pour cette première journée d’échanges, Florence Clément, responsable de la mobilisation grand public et jeunes & éducation à l’ADEME a accepté de nous expliquer : pourquoi repenser notre façon de consommer ? Avec elle, nous avons pu débattre de l’évolution de notre manière de consommer, des conséquences pour la planète et pour notre bien-être de cette accumulation d’objets. Après une prise de conscience collective sur la nécessité de changer nos comportements, elle nous a partagé des outils proposés par l’ADEME pour s’autodiagnostiquer et trouver, en fonction de ses besoins et des situations personnelles, des solutions pour progresser à son rythme. Après un déjeuner convivial, nous avons pu partager des idées de contenus pédagogiques, des outils pour à notre tour, sensibiliser les consommateurs, qu’ils soient élèves en CM1, lycéens, mamans solo, ou retraités. Chacun peut se sentir concerné, et c’est à nous de trouver le moyen de les embarquer vers une consommation moins impactante sur l’environnement.

Et après ?

Deux autres sessions de ce type se tiendront en janvier, et concerneront des thématiques que l’ULCC a identifié comme prioritaires dans son projet. Il s’agit de l’impact de la mode et des appareils électroniques et numériques sur l’environnement, et de l’impact de l’alimentation sur l’environnement, où comment lutter contre le gaspillage alimentaire. Ces deux sessions seront animées par d’autres partenaires de l’ULCC : le Collectif de l’’Ethique sur l’Etiquette, et l’Association Française de Normalisation (AFNOR).

Cette première journée de travail a rassemblé une cinquantaine de personnes, que nous remercions chaleureusement pour leur présence, et qui sont aujourd’hui volontaires pour sensibiliser à leur tour d’autres consommateurs sur le territoire.

Quelles mobilités pour quels territoires ?

L’Adéic – ULCC participe régulièrement aux échanges organisés dans le cadre de L’ADEME (Agence de la transition écologique). L’une des dernières visioconférences a porté sur la question complexe des mobilités.

Pour l’Adéic, il est clair que les problématiques des transports et déplacements, comme celle des carburants d’ailleurs, ne peuvent être envisagées qu’en prenant en compte le contexte spécifique des territoires.

Entre une métropole ou une communauté d’agglomération et des territoires ruraux, ultramarins ou montagnards, les besoins et contraintes à prendre en compte ne sont en effet pas identiques. Avoir sur ces questions une vision généraliste, de type binaire, serait à notre avis réducteur et peu équitable.

Les études menées montrent en effet qu’il y a de grands écarts observés entre les territoires (qu’ils soient métropolitains ou ultramarins), et cela dans de nombreux domaines : la possibilité de bénéficier de transports en commun, les distances à parcourir, les conditions climatiques, les revenus par habitant, le parc automobile existant, les types de véhicules à recommander, etc… Il faut donc prendre en compte ces différences, en essayant de trouver des solutions appropriées, des systèmes d’aides pertinents, notamment pour les publics les plus précaires.

Par ailleurs, pour ce qui concerne les divers types de moteurs et carburants, il est extrêmement difficile aujourd’hui d’avoir une vision claire et objective des meilleurs choix à effectuer. Les véhicules électriques ou hybrides rechargeables sont encore chers et donc pas envisageables pour tous les ménages.