Pesticides : 114 organisations dont l’ADEIC exigent le retrait immédiat du projt « omnibus VII » de la Commission européenne qui accorderait des autorisations illimitées à la grande majorité des pesticides

Pesticides : 114 organisations dont l’ADEIC exigent le retrait immédiat du projet « omnibus VII » de la Commission européenne qui accorderait des autorisations illimitées à la grande majorité des pesticides

Paris, le 1er décembre 2025

Dans une tribune parue dans Le Monde du 1er décembre  plus de 110 organisations de défense de l’environnement, de la santé publique, de l’agriculture paysanne, des associations de patients et d’usagers dénoncent la tentative de la Commission européenne de déréguler massivement les pesticides via le projet dit « omnibus VII » sur la sécurité des aliments.

De nombreuses mesures inquiétantes sont proposées dans ce texte à paraître officiellement le 16 décembre, mais un point a particulièrement suscité notre inquiétude : la suppression du réexamen systématique et périodique (tous les 10 ou 15 ans) des autorisations de mise sur le marché pour la très grande majorité des substances pesticides. Concrètement, si cette mesure était adoptée, des centaines de pesticides chimiques bénéficieraient d’une autorisation à vie, et il sera très difficile de prendre en compte les nouvelles données scientifiques démontrant leur dangerosité.

« Sans cette procédure de réexamen, des substances aujourd’hui interdites comme le chlorpyriphos (neurotoxique), le mancozèbe (perturbateur endocrinien et toxique pour la reproduction), le chlorothalonil (qui contamine massivement les eaux) ou le phosmet seraient toujours autorisées en Europe », alertent les signataires. Générations Futures a recensé au moins 23 substances non classées « candidates à la substitution » qui n’ont été interdites que grâce à ces réexamens depuis 2011.

Cette proposition va à l’encontre de plusieurs décisions de justice récentes, dont un arrêt de la Cour administrative d’appel de Paris du 3 septembre 2025 qui pointe déjà le caractère lacunaire des évaluations actuelles des pesticides par les agences sanitaires.

Les signataires appellent à une mobilisation citoyenne massive et demandent à la Commission européenne de retirer immédiatement ce projet qui « ferait reculer l’Europe de plus de 30 ans en matière de protection de la santé et de l’environnement ».

Notes : Les citoyennes et citoyens qui le souhaitent peuvent également signer cette tribune en cliquant sur ce lien : https://shaketonpolitique.org/petitions/pesticides-omnibus/ Ils pourront ainsi être également tenus informés des actions à venir portées par nos ONG sur ce dossier.

Nous invitons également les internautes à interpeller les décideurs grâce à notre outil Shake ton politique en se rendant sur ce lien.

Lettre ouverte : Renforçons la lutte contre la précarité énergétique : il y a urgence !

L’ACLC, dont l’ADEIC fait partie, signe avec d’autres associations de consommateurs une lettre ouverte à destination du Gouvernement et des parlementaires afin qu’ils mettent en place, en urgence, des mesures pour renforcer la lutte contre la précarité énergétique.

UFE x Associations de consommateurs_Lettre ouverte Précarité énergétique_

La conquête sans limite du géant Shein

Les associations de consommateurs comme la nôtre, en France et en Europe, dénoncent depuis de nombreuses années les dérives du modèle de l’ultra fast fashion qui pousse à consommer et à polluer toujours plus. Nous agissons au quotidien pour faire prendre conscience aux consommateurs des enjeux de la surconsommation, du jetable, du futile, de l’accessoire. L’information, l’éducation des consommateurs à une consommation éclairée, durable, responsable, c’est pour nous essentiel.

Ainsi, nous nous opposons fermement à l’ouverture par l’entreprise chinoise SHEIN d’une boutique physique en partenariat avec le BHV et nous dénonçons les dérives du modèle de l’ultra fast fashion incarné par cette enseigne.

Lire le communiqué de presse

Communiqué de Presse SHEIN de l'ACLC

 

Non à la suppression des Consomag

Le gouvernement impose l’arrêt immédiat des consomag.

Les organisations des consommateurs s’y opposent et défendent le droit à l’information.

Retrouver le communiqué de presse signé par l’ACLC, L’ADEIC, le CNAFC, l’AFOC,l’ALLDC, le CNAFAL, la CNL, la CSF, Familles de France, la FNAUT et l’UNAF.

Non a la supression des consomag

Pour la protection des consommateurs, NON à la suppression de l’Institut National de la Consommation!

L’Adéic est cosignataire d’un communiqué de presse qui s’oppose à la fermeture de l’Institut National de la Consommation (INC) et de son magazine 60 millions de consommateurs par le gouvernement.

Ce projet est selon nous « dangereux et rétrograde pour les consommateurs et leurs organisations. »

Pour retrouver la totalité du communiqué de presse, c’est ici ⬇️:

NON à la suppression de l'INC.pdf

Pour une publication sans délai de la Stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat (SNANC) !

« La Stratégie Nationale pour l’Alimentation, la Nutrition et le Climat (SNANC) devait être publiée en juillet 2023. Deux ans plus tard, elle n’a toujours pas vu le jour. Chaque mois de retard accroît les coûts écologiques, sanitaires et sociaux de l’inaction ». C’est par ces phrases que démarre la lettre ouverte adressée au nouveau premier Ministre Sébastien Lecornu. 117 associations, dont l’Adéic, l’ont signée.

La SNANC est le résultat d’un travail de plusieurs années qui a mobilisé de nombreuses parties prenantes, des centaines d’associations et les ministères de l’Agriculture, de la Santé et de la Transition écologique. Des milliers de citoyens y ont même apporté leur contribution quand le projet a été mis en consultation publique.

Pour les signataires, le nouveau gouvernement ne doit pas, comme les précédents, céder « face aux pressions de certains lobbies du secteur agroalimentaire » et il doit « rehausser les ambitions de la SNANC et la publier au plus vite » pour « une question de respect démocratique et de cohérence scientifique ». Les modifications de dernière minute opérées par le gouvernement Bayrou concernant la réduction de la consommation de viande ont en effet dénaturé profondément la SNANC.

Dans leur lettre ouverte, les signataires rappellent trois demandes prioritaires :

  • interdire la publicité pour les produits trop gras, sucrés ou salés et rendre obligatoire l’affichage du Nutri-Score ;
  • fixer une trajectoire chiffrée d’ici à 2030 vers « moins et mieux » de produits animaux, incluant une réduction de la consommation de viande et un soutien aux produits durables d’origine France ;
  • nommer enfin un délégué interministériel chargé de la mise en œuvre, du suivi et du financement de la SNANC.

Pour retrouver cette lettre ouverte dans son intégralité, suivez le lien ci-dessous:

Lettre ouverte SNANC 24 septembre 2025_117 signataires_corrigé

Nouvelles menaces sur le chèque énergie

COMMUNIQUE DE PRESSE : Nouvelles menaces sur le chèque énergie
Dans la perspective de la préparation de la loi de finances 2026, l’Association Citoyenne et Laïque des Consommateurs (ACLC) s’inquiète du possible impact d’un rapport de l’IGF (Inspection Générale des Finances) et de l’IGEDD (Inspection Générale de l’Environnement et du Développement Durable) sur le dispositif du chèque énergie et demande au gouvernement d’en garantir le principe et le financement. La transition énergétique se doit d’être juste et socialement acceptable, en particulier pour les 20% de nos concitoyens les plus fragiles !
Dans leur rapport publié le 18 juillet 2025, intitulé « Moyens publics et pratiques dommageables à la biodiversité », l’Inspection Générale des Finances et l’Inspection Générale de l’Environnement et du Développement Durable ont examiné les moyens publics à destination de 6 secteurs, parmi lesquels celui de l’énergie, dont les activités ont un impact connu sur la biodiversité, soit au total 750 dispositifs étudiés, pour plus de 250 à réexaminer.
Cette étude colossale et exhaustive conclut que pour 92 Milliards d’aides publiques examinées, 37 méritent d’être réexaminées, dont 20 Mds€ en priorité. Le chèque énergie en fait partie pour un montant de 795 millions d’Euros (PLF 2024).
La mission IGF/IGEDD s’appuie sur le rapport de la Cour des Comptes de février 2022 selon lequel « le fait que le chèque puisse financer tout type d’énergie va à l’encontre des objectifs de la France, puisqu’il aboutit à subventionner pareillement l’usage d’énergies carbonées et décarbonées ».
La mission considère donc que « tout soutien à la consommation d’énergie va à l’encontre de la sobriété énergétique. En outre, elle a un impact partiellement défavorable à la biodiversité pour la part relative aux énergies carbonées ».
La mission n’a pas pris en compte les CEE (certificats d’économie d’énergie), dont il faut rappeler que les bénéficiaires du chèque énergie, au même titre que tous les consommateurs d’énergie, contribuent à l’effort de rénovation énergétique et de décarbonation en supportant le coût, répercuté sur leurs factures d’’énergie ! Pour mémoire, ces CEE représentent actuellement environ 1/3 des coûts commerciaux de leur fournisseur.
La mission propose tout simplement de supprimer le dispositif du chèque énergie, « quitte à (lui) substituer des aides aux revenus non conditionnées à la consommation d’énergie », et de « conditionner les compléments de revenus à des baisses de consommation d’énergie, y compris relatives à des catégories d’énergies dommageables ».
Mais comment identifier les bénéficiaires potentiels de ces aides aux revenus ? Et comment demander à des ménages qui se chauffent peu, ou ne se chauffent plus, de faire acte de sobriété énergétique ?
Selon le dernier état des lieux de la précarité énergétique en France (décembre 2024) établi par l’Observatoire national de la Précarité Energétique, 30% des Français déclarent ainsi avoir souffert du froid à leur domicile lors de l’hiver 2023-2024 ; cette proportion a plus que doublé depuis 2020. 41 % des Français qui ont eu froid en 2024 l’expliquent par la nécessité de limiter le chauffage pour des raisons financières.
Le baromètre du Médiateur National de l’Energie établit les mêmes constats : malgré ces restrictions volontaires des consommateurs d’énergie en 2024, les interventions pour impayés augmentent de 24% par rapport à 2023 avec 1,2 million de coupures (309 000) ou de limitations de puissance (937 000).
Alors que la rénovation énergétique est durement frappée par de nouvelles dispositions réglementaires défavorables, telles que la modification du coefficient d’énergie primaire qui va artificiellement améliorer l’étiquette énergétique des DPE sans le moindre geste d’isolation et remettre sur le marché des centaines de milliers de logements « indécents », ou la rénovation d’ampleur est suspendue faute de budget, puis relancée pour un nombre de logements très inférieur aux objectifs de l’Etat, réduire ou supprimer le bénéfice du chèque énergie pour les ménages les plus fragiles serait compris comme une manifestation d’indifférence voire de mépris à leur égard.
Les politiques publiques en matière d’énergie ne peuvent s’exonérer des exigences de la solidarité, et abandonner tout un pan de la société en grande souffrance.
Contact : Françoise Thiebault, coordinatrice secteur Energie – CNAFAL – Tél : 06 80 10 83 64
i L’ACLC regroupe des associations de défense des consommateurs agréées au niveau national, qui partagent des valeurs comme l’éducation des consommateurs à tous les âges de la vie, la laïcité, la citoyenneté, le respect des droits, le dialogue, la médiation comme méthode de règlement des différends. En sont membres l’ADEIC, l’ALLDC et le CNAFAL.

Attention aux fraudes : protégez vos données et vos finances !

Afin de lutter contre la progression des fraudes par manipulation, des escroqueries de plus en plus sophistiquées et difficiles à repérer, comme les paiements frauduleux, la fraude aux faux courtiers avec usurpation d’identité ou encore la fraude au RIO (relevé d’identité opérateur permettant de changer
d’opérateur en conservant son numéro de téléphone), les établissements membres de l’ASF accompagnés par les associations de consommateurs agréées (ACLC, ADEIC, AFOC, ALLDC, CNAFAL, CSF, Familles de France et Indecosa-CGT), lancent une campagne de sensibilisation du grand public en collaboration avec l’Institut National de la Consommation (INC).

Le communiqué est à retrouver ci-dessous et via ce lien :

CP ASF - LUTTE CONTRE LA FRAUDE

Pratiques commerciales trompeuses & PFAS : FNE, Générations Futures et l’ACLC portent plainte contre SEB / TEFAL

Dans une campagne publicitaire de 2024 mais aussi sur son site internet aujourd’hui, Tefal, marque du groupe SEB, assure que les revêtements antiadhésifs de ses poêles sont reconnus comme sûrs car contenant du PTFE (polytétrafluoroéthylène) et non des PFOA, d’autres PFAS interdits. Elle omet de mentionner le risque de rejets dans l’environnement de substances en raison de l’utilisation de PTFE, tout au long du cycle de vie des produits ainsi que les risques sur la santé lors de l’utilisation des poêles de la marque.

Le communiqué de presse en intégralité ci-dessous et via ce lien :

CP Plainte Tefal v2 fne AR