Pour une régulation plus stricte du secteur agroalimentaire qui assurerait à tous une alimentation saine et durable !

Pour une régulation plus stricte du secteur agroalimentaire qui assurerait à tous une alimentation saine et durable !

L’ADEIC-ULCC s’associe à la démarche de « Réseaux Action Climat France » en étant signataire avec 70 autres organisations d’une lettre ouverte à l’attention de la Première Ministre, Élisabeth Borne, pour que la Stratégie Nationale pour l’Alimentation, la Nutrition et le Climat, SNANC, soit à la hauteur des enjeux écologiques, de justice sociale et de santé publique.

Alors que le Gouvernement doit définir cet été cette nouvelle stratégie, SNANC, qui orientera la politique alimentaire française jusqu’en 2030, un grand nombre d’organisations a choisi de saisir directement la Première Ministre. 

Il s’agit de sociétés savantes, d’associations de consommateurs, de familles, de jeunes, de patients et de tous les usagers du système de santé, d’agriculteurs, de professionnels de la santé et du médico-social, de protection de l’environnement et du bien-être animal, et d’acteurs de la solidarité.

Ces signataires interpellent directement le Gouvernement pour que la nécessaire transition vers une alimentation durable soit le cœur des préoccupations de la stratégie nationale SNANC face à la pression de certains lobbies agricoles, des industriels de l’alimentaire et des enseignes de la grande distribution, réticents à toutes formes d’évolutions, qui menaceraient de fait les objectifs fondamentaux de santé publique.

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Pour en savoir plus:

https://reseauactionclimat.org/publications/pour-une-veritable-strategie-nationale-pour-lalimentation-la-nutrition-et-le-climat/

https://www.francetvinfo.fr/sante/alimentation/environnement-des-lobbies-s-opposent-a-pres-de-la-moitie-des-propositions-emises-par-le-conseil-national-de-l-alimentation_5783735.html

https://reseauactionclimat.org/nouveau-barometre-sur-la-consommation-de-viande-des-francais-et-leurs-attentes-vis-a-vis-des-pouvoirs-publics/

ALERTE de l’ANSES sur la cueillette de l’ail des ours!!!

L’ Agence Nationale de Sécurité Sanitaire et Alimentaire alerte sur une cueillette qui peut être mortelle. Chaque année, des cueilleurs confondent l’ail des ours et la colchique.

Voici des informations sur les symptômes de l’intoxication, ainsi que des recommandations pour éviter cette confusion qui peut être parfois mortelle.

Lire les recommandations

Grande campagne de la FBF pour la protection des données bancaires

Retrouvez ci-dessous le communiqué de presse de la FBF (Fédération Bancaire Française). Pour alerter les Français sur la protection de leurs données bancaires, la FBF déploie une campagne de sensibilisation nationale à partir du 22 avril en presse écrite, radio et sur internet.

communiqué de presse de la FBF

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FAQ sur la coupe du monde de rugby 2023 et les JOP 2024

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) souhaite faire de la prévention dans la perspective de la Coupe du monde de Rugby 2023 et des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 au titre de la protection des consommateurs.

Cette action est menée en collaboration avec le centre européen des consommateurs (CEC) et la DRIEETS IDF.

Nous vous relayons le communiqué de presse qui a été diffusé à ce sujet où Monsieur le ministre Bruno Le Maire et Madame la ministre Olivia Grégoire se sont exprimés. 

À l’occasion de la mise en vente des premiers packs de billets pour les JO, la DGCCRF publie la première partie de sa FAQ, en version française et anglaise : FAQ.

Des cadeaux de fin d’année éthiques et écoresponsables

Des cadeaux de fin d’année éthiques et écoresponsables ?

Les consommateurs ont un certain pouvoir : sans nos achats, les marques ne survivraient pas.

Chacun sait que l’impact de l’industrie de la mode sur l’environnement est globalement plutôt néfaste, pour la qualité de l’eau notamment. A cela il faut ajouter que certaines marques sont connues aussi pour leurs politiques contestables en matière de fabrications, n’hésitant pas à faire appel à des entreprises aux méthodes esclavagistes (conditions de travail indécentes, salaires dérisoires, absence de sécurité) et controversées (travail des enfants) ou même à avoir recours en Chine au travail forcé des Ouïghours.

Sans vouloir culpabiliser les consommateurs, il est bon de dénoncer les marques ayant ce type de pratiques non éthiques et d’informer le grand public. Vous pouvez trouver aisément sur internet la liste relativement longue des entreprises concernées.  Raphaël Glucksmann et de nombreux journalistes ont enquêté à ce sujet et dénoncé les dérives observées. Les premières révélations datent déjà de plusieurs années et rien ne semble malheureusement bouger. Aujourd’hui Shein reste, par exemple, le site le plus utilisé par les adolescentes. Faut-il appeler au Boycott de ces marques pour espérer avancer ?

Dans un tel contexte, le prix et la qualité du produit ne devraient pourtant plus être à l’évidence les seuls critères d’achat.

Nous vous invitons donc, en cette période de fêtes de fin d’année, à vous renseigner sur les conditions de travail des employés des marques où vous envisagez d’acheter, à rechercher où les fabrications ont lieu et par qui elles sont assurées.

Une fabrication réalisée en Europe évitera le recours au travail forcé des ouighours et permettra également une moindre empreinte carbone, en raison d’un trajet de transport plus court. De plus certaines marques ont choisi de s’inscrire dans une démarche éthique et écoresponsable. Vous pouvez consulter les sites où elles sont identifiées et peut-être choisir de les privilégier.

Cas Pratique : Ne vous précipitez pas pour signer un contrat car vous pourriez y perdre quelques plumes….

Cas Pratique

Ne vous précipitez pas pour signer un contrat car vous pourriez y perdre quelques plumes….

Madame Coussin s’est rendue dans un célèbre magasin d’ameublement, elle s’est laissé convaincre par le vendeur d’acheter un très beau canapé pour un montant de 2500 euros. Elle effectue un premier versement de 500 euros.

En rentrant chez elle, Madame Coussin regrette son achat, elle souhaiterait se rétracter et récupérer son acompte.

Elle contacte le vendeur et lui expose la situation mais celui-ci refuse, avançant l’argument que la vente est ferme et définitive.

Madame Coussin peut-elle se rétracter ? Doit-elle abandonner son acompte ?

Sachez que la signature d’un bon de commande engage le signataire et implique une intention ferme de contracter. De plus, le versement d’un acompte vient confirmer cet engagement.

En principe, lors d’un achat conclu en magasin il n’existe pas de droit de rétractation légalement prévu. Pour savoir s’il est possible ou non de se rétracter il faut examiner les conditions générales de vente du professionnel et voir si un droit de rétractation est offert au consommateur. Le professionnel à l’entière liberté d’en prévoir un ou non. (Cela existe parfois dans les magasins de vêtements qui vous offrent la possibilité d’échanger, d’éditer un avoir ou même de vous rembourser si l’article ne vous convient pas. Sachez que c’est un privilège accordé par le professionnel.)

Si aucun droit de rétractation n’est prévu, le professionnel est en droit de conserver l’acompte et même d’exiger l’exécution du contrat. Il peut réclamer des dommages et intérêts en cas de défaillance.

Il existe toutefois deux exceptions :

  • En cas de vente avec un crédit affecté, vous disposez d’un délai de rétractation légalement prévu de 14 jours concernant le crédit. En cas de rétractation le contrat de vente est résolu de plein droit (art. L224-62 du Code de la consommation). Il en va de même si le crédit ne vous est pas accordé.
  • En outre, si vous avez versé des arrhes et non un acompte, vous êtes en droit de renoncer à votre commande. Néanmoins le professionnel conserve les arrhes à titre de dédommagement mais il ne pourra pas exiger l’exécution du contrat. Le vendeur peut lui aussi changer d’avis mais il devra vous verser le double des arrhes à titre de dédommagement (art. 1590 du Code civil).

Pour savoir si la somme versée constitue des arrhes ou un acompte, il faut se référer au contrat. Dans le silence du contrat, les sommes versées sont des arrhes (article L214-1 du code de la consommation).

Aussi avant de signer un bon de commande et d’effectuer un premier versement, assurez-vous bien d’avoir pris connaissance des termes du contrat et surtout de votre désir réel de contracter. Ne vous laissez pas influencer par les offres alléchantes et les discours persuasifs des vendeurs car vous ne pourrez pas vous défaire du contrat sans y laisser quelques plumes.

Ainsi dans le cas d’espèce, Madame Coussin n’aura d’autre choix que de trouver un accord amiable avec le professionnel ou de revendre son canapé.