L’Adeic logement et l’Adéic aux côtés des locataires

Défendre les locataires…

  • Face aux bailleurs privés (non particuliers) : une des missions de l’Adéic.

L’Adéic, en tant qu’association de défense des consommateurs, examine tous types de litiges auxquels ceux-ci sont confrontés. Nos juristes traitent des questions ou des doléances de locataires en désaccord, voire en conflit avec leur bailleur.

  • Des logements sociaux : le rôle d’Adéic Logement

L’Adéic logement est présente auprès des locataires (essentiellement ceux qui occupent des logements sociaux) pour défendre leurs intérêts. Elle écoute, conseille, joue le rôle d’intermédiaire et tente de solutionner les problèmes à l’amiable.

Si vous-même êtes dans une situation conflictuelle avec votre bailleur, que le dialogue est difficile ou rompu, que le problème que vous rencontrez nécessite une aide extérieure, n’hésitez pas à nous solliciter par téléphone (Hélène RUBY 07.68.95.55.87 ou Adéic 01 44 53 73 93 ) ou par mail adeiclogement@adeic.fr. Vous serez écouté et conseillé. Vous retrouverez prochainement toutes nos antennes locales sur notre site www.adeic.fr page « logement ».

Participer aux élections des représentants des locataires

  • Présenter une liste de locataires aux élections

L’Adéic Logement, pour défendre les intérêts des locataires en amont des litiges, participe aux élections des représentants des locataires organisées par les bailleurs sociaux tous les quatre ans. En 2018, elle a ainsi pu participer en tant que FLC-Adéic aux élections des représentants des locataires au Conseil d’Administration des offices publiques d’habitations à loyer modéré (OPHLM). Forte de son succès, elle a affilié plusieurs associations locales et a augmenté sa représentativité chez de nouveaux bailleurs en 2022. Aujourd’hui, l’Adéic Logement s’engage pleinement dans les prochaines élections des représentants des locataires qui se tiendront entre novembre et décembre 2026. Elle est prête à répondre aux sollicitations d’associations locales ou de collectifs de locataires qui prendront contact avec elle.

  • Accompagner les locataires qui veulent candidater sur une liste Adéic logement

Les candidats qui se présentent à ces élections doivent être des personnes motivées, prêtes à s’engager pour défendre les intérêts des locataires, faire entendre leurs voix et participer aux décisions concernant la gestion du patrimoine du bailleur social dont elles dépendent. Elles ont pour objectif d’améliorer le cadre de vie dans les habitations gérées par ce bailleur. L’Adéic logement est présente pour accompagner les candidats dans leurs démarches avant, pendant et après l’élection. Il suffit de devenir candidat sur une liste de notre association. A l’issue du scrutin, les représentants siègent ensemble dans différents conseils (au Plan de Concertation Locative -PCL-, au Conseil de concertation locative -CCL et éventuellement au Conseil d’Administration -CA-).

Si vous souhaitez devenir représentant des locataires sur une liste d’Adéic Logement parce que cela vous intéresse, que vous êtes disponible pour cette fonction et prêt à vous engager, n’hésitez pas !  Avec l’Adéic Logement, vous aurez le soutien actif de militants bénévoles expérimentés, vous bénéficierez de toute l’aide que l’on peut vous apporter et si besoin est, vous pourrez aussi suivre des formations sur des sujets en lien avec vos missions.

Pour candidater, contactez-nous ! adeiclogement@adeic.fr  / Hélène RUBY 07.68.95.55.87

 

Pour un « contre-pouvoir » éducatif

Les dérives de la fast fashion et ses effets néfastes sur l’environnement, la santé, les conditions de travail ont défrayé la chronique dans l’actualité récente.

L’ADEIC condamne les pratiques de ces entreprises et plateformes sans foi, ni loi et réclame une action plus vigoureuse des pouvoirs publics français et européens.

Mais pour une association crée il y a quarante ans par une Fédération syndicale enseignante (la FEN aujourd’hui UNSA éducation), dont de nombreux militants et adhérents sont issus de ce secteur professionnel, l’éducation à la consommation doit être également une réponse prioritaire.

Sans ignorer la problématique de pouvoir d’achat qui pousse les consommateurs vers ces plateformes (24% des Français achètent des vêtements issus de l’ultra fast fashion et les 18–35 ans en sont les plus grands consommateurs), l’éducation peut-être un moyen de sensibiliser les futures générations sur les conséquences désastreuses de ce type de commerce.

Face à la puissance sans limites des réseaux sociaux consultés dès le plus jeune âge, la propagande des influenceurs en tous genres, c’est un véritable contre-pouvoir éducatif qu’il faut développer.

La pression commerciale intensifiée ces dernières années par l’explosion du numérique a changé d’échelle, ciblant par tous les canaux possibles des jeunes pour qui la mode a toujours été un vecteur identitaire, l’expression d’une recherche de nouveauté parfois de transgression.

La sensibilisation dès le plus jeune âge à la nécessité d’une consommation responsable, éthique est donc un impératif.

L’éducation à la consommation participe en effet dans une démarche plus large à l’éducation du citoyen, comme celle dédiée aux médias, à la solidarité nationale et internationale, au développement durable…

A cet égard, l’éducation nationale a un rôle majeur à jouer en mettant en valeur les programmes concernés, en formant les enseignants.

Les associations comme la nôtre y prennent toute leur part mais les menaces sur les subventions esquissées dans le projet de budget 2026 pourraient remettre en cause les actions conduites auprès des jeunes publics.

L’Institut national de la consommation ( INC ) est également dans le collimateur du gouvernement, sa publication « 60 millions junior » a été malheureusement arrêtée en mars 2025, privant les acteurs de l’éducation d’un outil pédagogique précieux.

Devant ces défis majeurs, l’ADEIC continuera sans relâche son action auprès des enfants et des jeunes, avec ses adhérents, ses militants, ses bénévoles investis sur le terrain.

Alors que selon un récent sondage 84 % des 6-18 ans seraient prêts à changer leurs comportements de consommation, que l’achat de seconde main est une pratique en essor chez les jeunes, le combat est loin d’être perdu, à condition bien sûr qu’il soit mené…

 

Pesticides : 114 organisations dont l’ADEIC exigent le retrait immédiat du projt « omnibus VII » de la Commission européenne qui accorderait des autorisations illimitées à la grande majorité des pesticides

Pesticides : 114 organisations dont l’ADEIC exigent le retrait immédiat du projet « omnibus VII » de la Commission européenne qui accorderait des autorisations illimitées à la grande majorité des pesticides

Paris, le 1er décembre 2025

Dans une tribune parue dans Le Monde du 1er décembre  plus de 110 organisations de défense de l’environnement, de la santé publique, de l’agriculture paysanne, des associations de patients et d’usagers dénoncent la tentative de la Commission européenne de déréguler massivement les pesticides via le projet dit « omnibus VII » sur la sécurité des aliments.

De nombreuses mesures inquiétantes sont proposées dans ce texte à paraître officiellement le 16 décembre, mais un point a particulièrement suscité notre inquiétude : la suppression du réexamen systématique et périodique (tous les 10 ou 15 ans) des autorisations de mise sur le marché pour la très grande majorité des substances pesticides. Concrètement, si cette mesure était adoptée, des centaines de pesticides chimiques bénéficieraient d’une autorisation à vie, et il sera très difficile de prendre en compte les nouvelles données scientifiques démontrant leur dangerosité.

« Sans cette procédure de réexamen, des substances aujourd’hui interdites comme le chlorpyriphos (neurotoxique), le mancozèbe (perturbateur endocrinien et toxique pour la reproduction), le chlorothalonil (qui contamine massivement les eaux) ou le phosmet seraient toujours autorisées en Europe », alertent les signataires. Générations Futures a recensé au moins 23 substances non classées « candidates à la substitution » qui n’ont été interdites que grâce à ces réexamens depuis 2011.

Cette proposition va à l’encontre de plusieurs décisions de justice récentes, dont un arrêt de la Cour administrative d’appel de Paris du 3 septembre 2025 qui pointe déjà le caractère lacunaire des évaluations actuelles des pesticides par les agences sanitaires.

Les signataires appellent à une mobilisation citoyenne massive et demandent à la Commission européenne de retirer immédiatement ce projet qui « ferait reculer l’Europe de plus de 30 ans en matière de protection de la santé et de l’environnement ».

Notes : Les citoyennes et citoyens qui le souhaitent peuvent également signer cette tribune en cliquant sur ce lien : https://shaketonpolitique.org/petitions/pesticides-omnibus/ Ils pourront ainsi être également tenus informés des actions à venir portées par nos ONG sur ce dossier.

Nous invitons également les internautes à interpeller les décideurs grâce à notre outil Shake ton politique en se rendant sur ce lien.

Infestation de punaises de lits dans un logement social!

A Marseille, une locataire d’un logement social a été confrontée à une infestation de punaises de lit dans son appartement. Elle a immédiatement contacté le gestionnaire de sa résidence. Il lui a alors indiqué que les frais d’intervention seraient entièrement à sa charge. Déçue par la réponse qui lui a été faite, la locataire a téléphoné à l’Adéic logement. La représentante élue des locataires, après l’avoir écoutée, a décidé d’écrire au gestionnaire de la résidence. Plusieurs échanges ont été nécessaires mais au bout du compte, celui-ci a accepté de prendre en charge le prix de l’intervention d’une entreprise spécialisée dans l’extermination des nuisibles. Cette entreprise est intervenue non seulement dans le logement de notre adhérente mais aussi chez ses voisins, également infestés de punaises de lit. La locataire n’a rien eu à payer.

L’Adéic Logement connait bien le droit du logement et a pu s’appuyer sur la Loi n°89-462 du 6 juillet 1989, « article 6 » version en vigueur du 25 novembre 2018 : comme le dispose la loi n°2018-1021 du 23 novembre 2018. Cette loi stipule en effet que : « Le bailleur est tenu de remettre au locataire un logement décent ne laissant pas apparaitre de risques manifestes pouvant porter atteinte à la sécurité physique ou à la santé, exempt de toute infestation d’espèces nuisibles et parasites ».

En cours de bail (pendant la durée de location), le bailleur doit réaliser les travaux nécessaires à l’entretien et au maintien en état du logement (hors réparations locatives).

 

Lettre ouverte : Renforçons la lutte contre la précarité énergétique : il y a urgence !

L’ACLC, dont l’ADEIC fait partie, signe avec d’autres associations de consommateurs une lettre ouverte à destination du Gouvernement et des parlementaires afin qu’ils mettent en place, en urgence, des mesures pour renforcer la lutte contre la précarité énergétique.

UFE x Associations de consommateurs_Lettre ouverte Précarité énergétique_

La conquête sans limite du géant Shein

Les associations de consommateurs comme la nôtre, en France et en Europe, dénoncent depuis de nombreuses années les dérives du modèle de l’ultra fast fashion qui pousse à consommer et à polluer toujours plus. Nous agissons au quotidien pour faire prendre conscience aux consommateurs des enjeux de la surconsommation, du jetable, du futile, de l’accessoire. L’information, l’éducation des consommateurs à une consommation éclairée, durable, responsable, c’est pour nous essentiel.

Ainsi, nous nous opposons fermement à l’ouverture par l’entreprise chinoise SHEIN d’une boutique physique en partenariat avec le BHV et nous dénonçons les dérives du modèle de l’ultra fast fashion incarné par cette enseigne.

Lire le communiqué de presse

Communiqué de Presse SHEIN de l'ACLC

 

Huiles d’olive et champignons hauts de gamme : Ne pas se laisser tromper sur la marchandise !

Ces produits, quoique chers, sont très prisés par les consommateurs qui sont prêts à y mettre le prix tant que le goût et la qualité sont au rendez-vous. Or, les fraudes les concernant restent fréquentes comme le prouve la grande enquête menée en 2022 par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) auprès de 1200 professionnels produisant ou commercialisant ces produits.

En effet, l’enquête a révélé beaucoup « d’irrégularités», «d’anomalies», de «dénominations commerciales trompeuses » etc. qui ont donné lieu à de nombreux avertissements, injonctions administratives, procès-verbaux administratifs ou pénaux adressés aux professionnels malhonnêtes.

Nous, consommateurs, ne pouvons pas nous prémunir contre toutes les formes d’arnaques mais nous pouvons acquérir des connaissances sur les produits que nous consommons et apprendre à lire correctement les étiquettes. Cela nous éviterait quelques déconvenues.

Sachez donc que sur le site de la DGCCRF (https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/les-fiches-pratiques?page=1 ), des fiches  pratiques existent sur un grand nombre de produits de consommation, l’huile d’olive et la truffe entre autres, qui vous apprendront tout ce que vous avez besoin de savoir.  L’objectif de la DGCCRF est en effet de « sensibiliser les consommateurs à l’importance de la transparence dans l’information sur l’origine, la composition et la traçabilité des produits alimentaires. »

Ainsi, sur l’huile d’olive (https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/les-fiches-pratiques/lhuile-dolive-letiquette-vous-informe-sur-lorigine-et-la-qualite ) vous aurez l’essentiel et plus encore :

  • « L’indication de l’origine est obligatoire pour l’huile d’olive vierge extra et les huiles d’olive vierge.
  • La mention d’une origine locale ou régionale est réservée aux huiles bénéficiant d’une appellation d’origine (AOP, IGP).
  • Pour les huiles d’olive produites sans cahier des charges AOP ou IGP, la désignation de l’origine consiste en une référence à un pays ou à l’Union européenne.
  • Les huiles d’olive sont classées selon leur catégorie : huile d’olive vierge extra, huile d’olive vierge, huile d’olive composée d’huile raffinées et d’huiles d’olives vierges, huile de grignons d’olive.
  • Les anomalies d’étiquetage les plus souvent constatées sont : des mentions valorisantes infondées, l’indication d’une fausse origine, ou le surclassement dans la catégorie. »

Dans la fiche qui concerne la truffe et les produits truffés (https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/les-fiches-pratiques-et-les-faq/truffes-et-produits-truffes-bien-choisir-son-produit ), vous apprendrez, entre autres choses, à bien choisir votre produit :

  • « Il existe différentes variétés de truffes, dont la truffe noire du Périgord, la truffe blanche d’Alba, et d’autres moins renommées. Chaque variété a ses propres caractéristiques gustatives et périodes de récolte.
  • Il vous est conseillé d’acheter des truffes fraîches sur les marchés ou dans des commerces spécialisés, de vérifier attentivement l’étiquetage, et de les consommer rapidement pour profiter de leurs arômes ».

L’Adéic, en plus de défendre les consommateurs, se doit de les informer et de les éduquer sur cette problématique grâce à la diffusion de fiches, articles ou enquêtes utiles sans oublier la campagne de communication menée par la DGCCRF autour de la loyauté alimentaire.

Non à la suppression des Consomag

Le gouvernement impose l’arrêt immédiat des consomag.

Les organisations des consommateurs s’y opposent et défendent le droit à l’information.

Retrouver le communiqué de presse signé par l’ACLC, L’ADEIC, le CNAFC, l’AFOC,l’ALLDC, le CNAFAL, la CNL, la CSF, Familles de France, la FNAUT et l’UNAF.

Non a la supression des consomag

Sensibilisation et accessibilité à la consommation durable: le rapport de l’ACLC

De décembre 2024 à septembre 2025, l’Adéic a participé au sein de l’ACLC à la mise en place d’ateliers de sensibilisation à une consommation responsable et durable auprès de publics différents: enfants, adolescents et adultes. L’ACLC est allée à la rencontre des consommateurs pour les questionner sur leurs habitudes de consommation mais aussi leur transmettre des contenus vulgarisés et adaptés aux différentes catégories d’âge. Les thèmes abordés lors de ces ateliers étaient les suivants:

  • la lutte contre le gaspillage alimentaire,
  • l’impact du numérique sur l’environnement,
  • l’impact de la mode sur l’environnement.

L’objectif de l’ACLC était de mesurer l’impact des sessions organisées sur la consommation (prise de conscience, changements de comportements).

A l’issue de cette expérimentation, l’ACLC a souhaité utiliser à la fois les résultats récoltés mais aussi son expérience et son expertise en tant qu’association nationale de défense des consommateurs agréée pour émettre des recommandations en matière d’accessibilité à une consommation plus responsable et plus durable pour tous et toutes.

Voici le rapport complet rédigé à l’issue de ce projet.

[Rapport ACLC Consommation Durable Octobre 2025