Réinventer Noël : cadeaux utiles, économie circulaire et gestes solidaires

Dans cette interview accordée à France Info, Julie Vanhille, secrétaire générale de l’ADEIC, répond au journaliste Ersin Leibowitch. Elle invite à redonner du sens aux fêtes et plaide pour des cadeaux choisis avec discernement, parfois trouvés d’occasion ou issus de structures solidaires. Elle rappelle que la valeur d’un présent ne se mesure pas à son prix.

Un échange qui propose d’autres manières de célébrer Noël, sans excès mais avec attention et convivialité.

Pour écouter l’article dans son intégralité, cliquez ci-dessous.

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La fermeture progressive du réseau cuivre

Vous passez par l’ADSL pour vous fournir en services téléphoniques et internet. Vous n’avez pas encore accès à la fibre optique car vous vivez dans un endroit où elle n’est pas déployée. Eh bien, cet article vous concerne ! L’Adéic vous explique ce qui va changer prochainement dans votre situation et de quelle manière vous allez devoir vous y préparer.  

L’ADSL, qu’est-ce que c’est? 

Cela signifie Asymmetrique Digital Subscriber Line. C’est ce qui vous permet de bénéficier d’une connexion internet à haut débit. La ligne ADSL utilise les mêmes fils de cuivre que les lignes téléphoniques pour transmettre les données numériques jusque chez vous. Le problème, c’est que le réseau cuivre qui fournit les services téléphoniques et Internet est vieillissant et il n’assure plus une qualité de connexion suffisante pour les usages actuels du numérique. C’est pourquoi le réseau cuivre (qui appartient à l’opérateur réseau Orange), va fermer progressivement et qu’en 2030, il n’existera plus. L’État a décidé de moderniser les infrastructures de téléphonie fixe et d’internet et de favoriser le déploiement de la fibre optique partout où elle n’est pas déjà présente. 

Comment se préparer en amont à la fermeture du réseau cuivre de sa commune? 

Le réseau ne fermera pas partout en France au même moment mais les premières communes concernées le seront dès le 2 janvier 2026. Il s’agit de Buellas dans l’Ain (01), de 49 communes dans l’Aine (02) dont par exemple, Clamecy ou Vuillery ; de 6 communes des Alpes-de-Haute-Provence (06), Saint-Paul de Vence et  La Colle-sur-Loup, de la commune de Guilherand-Granges dans l’Ardèche (07), de 42 communes dans les Ardennes (O8), Saint-Quentin-le-Petit ou encore Banogne-Recouvrance par exemple, de Hérouville-Saint-Clair dans le Calvados (14), de 47 communes en Charente (16), Vouharte et Triac-Lautrait notamment. 19 communes seront touchées par cette fermeture en Charente-Maritime (17). On peut citer Cherbonnières et La Villedieu. Enfin, la fermeture se fera dans 10 communes du Cher (18) dont Quincy et Saint-Florent-sur-Cher. 

N’hésitez pas à consulter la liste complète ici.

Pour ceux dont le nom de la commune n’est pas dans la liste jointe, restez vigilant et demandez à votre mairie s’ils ont des informations sur la date de fermeture. Lorsque vous serez directement concerné, votre opérateur vous contactera et vous aurez alors plusieurs mois pour anticiper vos démarches. Il est possible que le raccordement de la fibre optique à votre logement demande des travaux et il ne faudra pas attendre le dernier moment pour solliciter les opérateurs qui seront à ce moment-là débordés par les demandes.  

Pour en savoir plus… 

N’hésitez pas à vous référer à la documentation existante sur le site du Ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique.

https://www.economie.gouv.fr/treshautdebit/lessentiel 

Si vous ne savez pas si votre commune est concernée, entrez le nom de votre commune à l’adresse suivante : https://www.economie.gouv.fr/treshautdebit/la-fermeture-du-reseau-cuivre-dans-votre-commune.

Si vous avez besoin d’un contact humain pour vous aider dans vos démarches avec le numérique, contacter un conseiller sur : https://www.conseiller-numerique.gouv.fr/ 

Le « grand réveil alimentaire »

L’ADEIC a participé, lundi 8 décembre au MIN de Rungis, au « grand réveil alimentaire », l’événementiel organisé par Annie Genevard, Ministre de l’Agriculture, de l’Agro-alimentaire et de la Souveraineté alimentaire.

Cette réunion, regroupant plusieurs centaines de participants, était destinée à lancer au niveau national et régional des conférences de la souveraineté alimentaire.

Depuis la loi d’orientation pour la souveraineté alimentaire et le renouvellement des générations en agriculture du 25 mars 2025 (LOSARGA), la problématique de la souveraineté alimentaire a été en effet érigée en France au rang d’intérêt général, jugé vital et prioritaire.

C’est Ludovic Spiers, ancien directeur général d’Agrial, qui sera chargé d’assurer la coordination et la cohérence des diverses conférences organisées, le pilotage territorial du dispositif étant confié aux préfets de région. Pour les territoires ultramarins, ces travaux seront menés sous l’égide de l’ODEADOM (l’Office de développement de l’économie agricole d’outre-mer).

Pour le ministère de l’Agriculture, cette souveraineté alimentaire peut se définir comme « la capacité de la France à produire, transformer et distribuer sur son territoire une alimentation saine, durable et accessible à tous, tout en préservant ses capacités exportatrices au service de la sécurité alimentaire mondiale ».

L’objectif est ambitieux et sans doute louable, dans un environnement géopolitique international des plus complexes où la France, semble-t-il, perd depuis plusieurs années des parts de marché.

Quelques exemples révélateurs :

  • Nous sommes toujours le 1er producteur européen de viande bovine mais 25% de la viande consommée est désormais importée ;
  • Notre consommation de poulets a été multipliée par 2 en 30 ans mais 1 poulet sur 2 est aujourd’hui importé ;
  • Nous sommes le 3ème producteur européen de légumes frais et nous produisons 656 000 tonnes de tomates par an mais 94% des tomates d’industrie sont importées ;
  • Nous exportons 70% de notre production de blé dur et nous n’en importons presque pas mais 65% des pâtes de blé dur vendues en France sont importées.

Pour notre agriculture, dans ce contexte inquiétant, il est effectivement important de réagir, d’autant que nous prévoyons qu’un exploitant agricole sur deux va partir en retraite durant les dix prochaines années et que le changement climatique va probablement imposer rapidement de nouveaux types de cultures.

Mais, objectivement, sans vouloir remettre en cause les enjeux de souveraineté alimentaire exposés par la Ministre, l’ADEIC s’interroge concrètement sur ce qu’elle entend réellement derrière l’objectif ciblé et affiché d’une « alimentation saine, durable et accessible à tous ».

Les orientations stratégiques de la SNANC (Stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat), attendues depuis plus de deux ans, semblent en effet avoir été mises en pause par le gouvernement, alors qu’elles devraient a priori pleinement s’inscrire dans cet objectif national et territorial affiché, visant une « alimentation saine, durable et accessible à tous ». Notamment à travers les PAT (Projets alimentaires territoriaux) qui pourraient permettre de décliner, au plan local, les diverses orientations retenues, à la suite des travaux des conférences de souveraineté alimentaire.

Par ailleurs, l’utilisation accrue de produits phytosanitaires dans l’agriculture et le manque cruel d’informations fiables à ce sujet, comme parfois aussi sur l’origine exacte des produits et denrées consommés, pose aujourd’hui un problème de santé publique et crée une véritable crise de confiance chez les consommateurs. 

L’Etat n’exerce pas à l’évidence toutes ses responsabilités en matière de santé publique. Une récente étude de l’Anses nous montre en effet qu’il y a aujourd’hui en France une pollution quasi généralisée de l’eau du robinet par les PFAS (substances per-et polyfluoroalkylées), des substances chimiques dangereuses pour la santé, issues des implantations industrielles et /ou des épandages de pesticides agricoles.

Nous avons découvert, ces derniers mois, que certaines eaux minérales commercialisées en bouteilles sont elles aussi polluées.

Tout en essayant de mieux connaître l’ampleur de la contamination de l’eau, destinée à la consommation humaine et animale, il sera nécessaire d’informer régulièrement, à ce sujet, les professionnels et les consommateurs.

Il y aura probablement des territoires où, en raison de la pollution de l’eau et/ou du réchauffement climatique, il faudra interdire localement à l’avenir l’utilisation de certains produits phytosanitaires. Tous les syndicats agricoles sont-ils prêts aujourd’hui à s’adapter à ces nouvelles contraintes ? Et l’industrie chimique ?

Compte tenu des nombreuses dérives observées, la vraie question à se poser est, pour l’ADEIC : peut-on encore avoir pleinement confiance actuellement en France dans la qualité de notre alimentation et des ressources en eau ?

Dans le contexte complexe de « guerre agricole mondiale » et de changement climatique, il parait en effet prioritaire de rétablir déjà un climat de confiance avec les consommateurs.

D’après la Ministre, à travers leurs choix de consommation, ils restent évidemment l’un des maillons incontournables de la réussite du « grand réveil national » qui serait aujourd’hui exigé en matière d’alimentation saine, durable et accessible à tous.

 Dans son discours final, la Ministre a annoncé que l’éducation à l’alimentation serait le grand enjeu de l’année 2026. Il parait donc important, dans cette logique, que le gouvernement maintienne, malgré les restrictions budgétaires, les subventions allouées aux associations de défense et d’information des consommateurs, qui s’inscrivent depuis des années dans les champs de l’éducation à l’alimentation.

L’Adeic logement et l’Adéic aux côtés des locataires

Défendre les locataires…

  • Face aux bailleurs privés (non particuliers) : une des missions de l’Adéic.

L’Adéic, en tant qu’association de défense des consommateurs, examine tous types de litiges auxquels ceux-ci sont confrontés. Nos juristes traitent des questions ou des doléances de locataires en désaccord, voire en conflit avec leur bailleur.

  • Des logements sociaux : le rôle d’Adéic Logement

L’Adéic logement est présente auprès des locataires (essentiellement ceux qui occupent des logements sociaux) pour défendre leurs intérêts. Elle écoute, conseille, joue le rôle d’intermédiaire et tente de solutionner les problèmes à l’amiable.

Si vous-même êtes dans une situation conflictuelle avec votre bailleur, que le dialogue est difficile ou rompu, que le problème que vous rencontrez nécessite une aide extérieure, n’hésitez pas à nous solliciter par téléphone (Hélène RUBY 07.68.95.55.87 ou Adéic 01 44 53 73 93 ) ou par mail adeiclogement@adeic.fr. Vous serez écouté et conseillé. Vous retrouverez prochainement toutes nos antennes locales sur notre site www.adeic.fr page « logement ».

Participer aux élections des représentants des locataires

  • Présenter une liste de locataires aux élections

L’Adéic Logement, pour défendre les intérêts des locataires en amont des litiges, participe aux élections des représentants des locataires organisées par les bailleurs sociaux tous les quatre ans. En 2018, elle a ainsi pu participer en tant que FLC-Adéic aux élections des représentants des locataires au Conseil d’Administration des offices publiques d’habitations à loyer modéré (OPHLM). Forte de son succès, elle a affilié plusieurs associations locales et a augmenté sa représentativité chez de nouveaux bailleurs en 2022. Aujourd’hui, l’Adéic Logement s’engage pleinement dans les prochaines élections des représentants des locataires qui se tiendront entre novembre et décembre 2026. Elle est prête à répondre aux sollicitations d’associations locales ou de collectifs de locataires qui prendront contact avec elle.

  • Accompagner les locataires qui veulent candidater sur une liste Adéic logement

Les candidats qui se présentent à ces élections doivent être des personnes motivées, prêtes à s’engager pour défendre les intérêts des locataires, faire entendre leurs voix et participer aux décisions concernant la gestion du patrimoine du bailleur social dont elles dépendent. Elles ont pour objectif d’améliorer le cadre de vie dans les habitations gérées par ce bailleur. L’Adéic logement est présente pour accompagner les candidats dans leurs démarches avant, pendant et après l’élection. Il suffit de devenir candidat sur une liste de notre association. A l’issue du scrutin, les représentants siègent ensemble dans différents conseils (au Plan de Concertation Locative -PCL-, au Conseil de concertation locative -CCL et éventuellement au Conseil d’Administration -CA-).

Si vous souhaitez devenir représentant des locataires sur une liste d’Adéic Logement parce que cela vous intéresse, que vous êtes disponible pour cette fonction et prêt à vous engager, n’hésitez pas !  Avec l’Adéic Logement, vous aurez le soutien actif de militants bénévoles expérimentés, vous bénéficierez de toute l’aide que l’on peut vous apporter et si besoin est, vous pourrez aussi suivre des formations sur des sujets en lien avec vos missions.

Pour candidater, contactez-nous ! adeiclogement@adeic.fr  / Hélène RUBY 07.68.95.55.87

 

Pour un « contre-pouvoir » éducatif

Les dérives de la fast fashion et ses effets néfastes sur l’environnement, la santé, les conditions de travail ont défrayé la chronique dans l’actualité récente.

L’ADEIC condamne les pratiques de ces entreprises et plateformes sans foi, ni loi et réclame une action plus vigoureuse des pouvoirs publics français et européens.

Mais pour une association crée il y a quarante ans par une Fédération syndicale enseignante (la FEN aujourd’hui UNSA éducation), dont de nombreux militants et adhérents sont issus de ce secteur professionnel, l’éducation à la consommation doit être également une réponse prioritaire.

Sans ignorer la problématique de pouvoir d’achat qui pousse les consommateurs vers ces plateformes (24% des Français achètent des vêtements issus de l’ultra fast fashion et les 18–35 ans en sont les plus grands consommateurs), l’éducation peut-être un moyen de sensibiliser les futures générations sur les conséquences désastreuses de ce type de commerce.

Face à la puissance sans limites des réseaux sociaux consultés dès le plus jeune âge, la propagande des influenceurs en tous genres, c’est un véritable contre-pouvoir éducatif qu’il faut développer.

La pression commerciale intensifiée ces dernières années par l’explosion du numérique a changé d’échelle, ciblant par tous les canaux possibles des jeunes pour qui la mode a toujours été un vecteur identitaire, l’expression d’une recherche de nouveauté parfois de transgression.

La sensibilisation dès le plus jeune âge à la nécessité d’une consommation responsable, éthique est donc un impératif.

L’éducation à la consommation participe en effet dans une démarche plus large à l’éducation du citoyen, comme celle dédiée aux médias, à la solidarité nationale et internationale, au développement durable…

A cet égard, l’éducation nationale a un rôle majeur à jouer en mettant en valeur les programmes concernés, en formant les enseignants.

Les associations comme la nôtre y prennent toute leur part mais les menaces sur les subventions esquissées dans le projet de budget 2026 pourraient remettre en cause les actions conduites auprès des jeunes publics.

L’Institut national de la consommation ( INC ) est également dans le collimateur du gouvernement, sa publication « 60 millions junior » a été malheureusement arrêtée en mars 2025, privant les acteurs de l’éducation d’un outil pédagogique précieux.

Devant ces défis majeurs, l’ADEIC continuera sans relâche son action auprès des enfants et des jeunes, avec ses adhérents, ses militants, ses bénévoles investis sur le terrain.

Alors que selon un récent sondage 84 % des 6-18 ans seraient prêts à changer leurs comportements de consommation, que l’achat de seconde main est une pratique en essor chez les jeunes, le combat est loin d’être perdu, à condition bien sûr qu’il soit mené…

Patrice BEDOURET

Président de l’ADEIC

Pesticides : 114 organisations dont l’ADEIC exigent le retrait immédiat du projt « omnibus VII » de la Commission européenne qui accorderait des autorisations illimitées à la grande majorité des pesticides

Pesticides : 114 organisations dont l’ADEIC exigent le retrait immédiat du projet « omnibus VII » de la Commission européenne qui accorderait des autorisations illimitées à la grande majorité des pesticides

Paris, le 1er décembre 2025

Dans une tribune parue dans Le Monde du 1er décembre  plus de 110 organisations de défense de l’environnement, de la santé publique, de l’agriculture paysanne, des associations de patients et d’usagers dénoncent la tentative de la Commission européenne de déréguler massivement les pesticides via le projet dit « omnibus VII » sur la sécurité des aliments.

De nombreuses mesures inquiétantes sont proposées dans ce texte à paraître officiellement le 16 décembre, mais un point a particulièrement suscité notre inquiétude : la suppression du réexamen systématique et périodique (tous les 10 ou 15 ans) des autorisations de mise sur le marché pour la très grande majorité des substances pesticides. Concrètement, si cette mesure était adoptée, des centaines de pesticides chimiques bénéficieraient d’une autorisation à vie, et il sera très difficile de prendre en compte les nouvelles données scientifiques démontrant leur dangerosité.

« Sans cette procédure de réexamen, des substances aujourd’hui interdites comme le chlorpyriphos (neurotoxique), le mancozèbe (perturbateur endocrinien et toxique pour la reproduction), le chlorothalonil (qui contamine massivement les eaux) ou le phosmet seraient toujours autorisées en Europe », alertent les signataires. Générations Futures a recensé au moins 23 substances non classées « candidates à la substitution » qui n’ont été interdites que grâce à ces réexamens depuis 2011.

Cette proposition va à l’encontre de plusieurs décisions de justice récentes, dont un arrêt de la Cour administrative d’appel de Paris du 3 septembre 2025 qui pointe déjà le caractère lacunaire des évaluations actuelles des pesticides par les agences sanitaires.

Les signataires appellent à une mobilisation citoyenne massive et demandent à la Commission européenne de retirer immédiatement ce projet qui « ferait reculer l’Europe de plus de 30 ans en matière de protection de la santé et de l’environnement ».

Notes : Les citoyennes et citoyens qui le souhaitent peuvent également signer cette tribune en cliquant sur ce lien : https://shaketonpolitique.org/petitions/pesticides-omnibus/ Ils pourront ainsi être également tenus informés des actions à venir portées par nos ONG sur ce dossier.

Nous invitons également les internautes à interpeller les décideurs grâce à notre outil Shake ton politique en se rendant sur ce lien.

Infestation de punaises de lits dans un logement social!

A Marseille, une locataire d’un logement social a été confrontée à une infestation de punaises de lit dans son appartement. Elle a immédiatement contacté le gestionnaire de sa résidence. Il lui a alors indiqué que les frais d’intervention seraient entièrement à sa charge. Déçue par la réponse qui lui a été faite, la locataire a téléphoné à l’Adéic logement. La représentante élue des locataires, après l’avoir écoutée, a décidé d’écrire au gestionnaire de la résidence. Plusieurs échanges ont été nécessaires mais au bout du compte, celui-ci a accepté de prendre en charge le prix de l’intervention d’une entreprise spécialisée dans l’extermination des nuisibles. Cette entreprise est intervenue non seulement dans le logement de notre adhérente mais aussi chez ses voisins, également infestés de punaises de lit. La locataire n’a rien eu à payer.

L’Adéic Logement connait bien le droit du logement et a pu s’appuyer sur la Loi n°89-462 du 6 juillet 1989, « article 6 » version en vigueur du 25 novembre 2018 : comme le dispose la loi n°2018-1021 du 23 novembre 2018. Cette loi stipule en effet que : « Le bailleur est tenu de remettre au locataire un logement décent ne laissant pas apparaitre de risques manifestes pouvant porter atteinte à la sécurité physique ou à la santé, exempt de toute infestation d’espèces nuisibles et parasites ».

En cours de bail (pendant la durée de location), le bailleur doit réaliser les travaux nécessaires à l’entretien et au maintien en état du logement (hors réparations locatives).

 

Lettre ouverte : Renforçons la lutte contre la précarité énergétique : il y a urgence !

L’ACLC, dont l’ADEIC fait partie, signe avec d’autres associations de consommateurs une lettre ouverte à destination du Gouvernement et des parlementaires afin qu’ils mettent en place, en urgence, des mesures pour renforcer la lutte contre la précarité énergétique.

UFE x Associations de consommateurs_Lettre ouverte Précarité énergétique_

La conquête sans limite du géant Shein

Les associations de consommateurs comme la nôtre, en France et en Europe, dénoncent depuis de nombreuses années les dérives du modèle de l’ultra fast fashion qui pousse à consommer et à polluer toujours plus. Nous agissons au quotidien pour faire prendre conscience aux consommateurs des enjeux de la surconsommation, du jetable, du futile, de l’accessoire. L’information, l’éducation des consommateurs à une consommation éclairée, durable, responsable, c’est pour nous essentiel.

Ainsi, nous nous opposons fermement à l’ouverture par l’entreprise chinoise SHEIN d’une boutique physique en partenariat avec le BHV et nous dénonçons les dérives du modèle de l’ultra fast fashion incarné par cette enseigne.

Lire le communiqué de presse

Communiqué de Presse SHEIN de l'ACLC