Quelle voiture choisir ?

Quelle voiture choisir ?

La voiture, qui est le mode privilégié de déplacement des français, représente un poids de plus en plus important dans le budget des ménages. Tout a en effet augmenté durant ces derniers mois : le prix des carburants, le coût des assurances, de l’entretien et des assistances techniques.

Dans le contexte d’inflation que nous traversons, la transition énergétique imposée par les pouvoirs publics, l’interdiction prochaine, d’ores et déjà programmée, des véhicules diesel dans les grandes villes de notre pays, nous obligent aujourd’hui à nous interroger sérieusement. Beaucoup de consommateurs vont devoir en effet probablement changer de véhicule dans les prochains mois, surtout si le leur est déjà ancien et fonctionne au diesel. Mais quelle voiture choisir ? Le choix s’avère particulièrement complexe.

Quelle est la voiture idéale et surtout celle qui coûtera le moins cher, tant à l’achat qu’en utilisation ?

La sélection du modèle de véhicule familial se fait généralement en fonction de divers paramètres : le budget des ménages, le nombre d’enfants, les caractéristiques techniques des moteurs (carburants, hybrides, tout électriques), les types de déplacements à effectuer au quotidien, la consommation en carburant, les frais d’entretien, les tarifs d’assurance, les aides et primes éventuelles à l’achat. Force est de constater que les ventes de modèles électriques, hybrides et rechargeables, qui restaient jusqu’à présent marginales, ont beaucoup augmenté au cours des derniers mois, du moins en milieu urbain. En zone rurale ou en montagne, où les véhicules diesels et anciens sont encore nombreux, l’achat de ce type de véhicule électrique est sans doute encore difficile à envisager, en raison notamment de leur coût et de leur autonomie limitée.  Nettement plus chère à l’achat, la voiture électrique rechargeable bénéficiait jusqu’à présent d’un marketing commercial qui mettait en avant son coût d’utilisation réduit, en raison du prix de l’électricité. Mais quand les prix de l’énergie s’envolent, comme nous le constatons aujourd’hui, est ce toujours le bon choix ? On peut objectivement se poser la question.

Tout le monde ne vit pas dans une métropole et les revenus des ménages ne sont pas identiques d’une région à l’autre. Les aides pour accompagner cette transition vers les moteurs électriques s’avèrent donc sans doute insuffisantes pour les ménages les plus modestes. Sans accompagnement approprié, sans prise en compte suffisante des difficultés économiques observées, notamment la hausse des tarifs des carburants et de l’électricité, on risque fort de voir les consommateurs reporter leurs choix d’achat. Les aléas du climat et la configuration des routes et chemins imposent souvent, dans les zones rurales et de montagne, des véhicules 4X4, fonctionnant souvent au diesel. Le fossé entre les villes et les espaces ruraux déjà important (au niveau des transports notamment), risque donc de se creuser un peu plus. Devenus des déserts médicaux, sans commerces ni transports en commun, ayant perdu au fil des décennies les services publics de proximité, les zones rurales souffrent. Beaucoup de foyers seront probablement dans l’incapacité d’acheter un véhicule neuf ou d’occasion récente, qu’il soit électrique ou hybride, d’autant que la loi montagne impose depuis le 1er novembre dernier, dans de nombreux départements, l’achat de pneus neiges et de chaines.

Politique Agricole Commune : le Plan Stratégique National Français

Politique Agricole Commune

Après avoir été recalé une première fois, pour « manque d’ambition environnementale et climatique », avec notamment une critique portant sur le soutien insuffisant au Bio, le « Plan stratégique national » français (PSN) de la prochaine PAC (Politique Agricole Commune), pour la période 2023-2027, a été définitivement approuvé par la Commission européenne le 31 août 2022. Il intègre les derniers ajustements négociés entre Paris et Bruxelles et va entrer en vigueur à compter du 1er janvier 2023.

Ce document de référence de 1800 pages présente la planification stratégique adoptée pour la mise en œuvre de la PAC, au cours des prochaines années. Le PSN, élaboré après une longue concertation (Etat, Régions, professions agricoles, ONG, associations de défense des consommateurs), vise à favoriser le développement d’un secteur agricole plus diversifié et à accompagner la transition agroécologique exigée. Il s’agit également d’assurer le développement social et économique des zones rurales et de montagne. La principale nouveauté de cette PAC est en effet la création des « éco-régimes », des aides facultatives, attribuées pour récompenser des pratiques plus favorables à l’environnement. Les conditions d’accès à ces « éco-régimes » ont fait d’ailleurs partie des points qui ont soulevé le plus de débats. Parmi les faiblesses du plan français initial, Bruxelles avait critiqué en effet le fait que Paris permette aux agriculteurs certifiés « Haute valeur environnementale » (HVE), dont les critères sont bien moins contraignants que le Bio, de bénéficier du plus haut niveau d’aide prévu dans le cadre des « éco-régimes ». Pour répondre aux critiques de Bruxelles, le gouvernement a décidé de rehausser les aides des « éco-régimes » pour les exploitations en Bio, en « créant un niveau spécifique », et de renforcer les exigences (gestion de l’eau, biodiversité, réduction des pesticides) du label HVE, faisant l’objet de critiques. Le Ministère de l’Agriculture a indiqué notamment dans un communiqué qu’il voulait « encourager une diversité renforcée des systèmes de production » et « inciter au renforcement de la résilience du secteur en recherchant la sobriété en intrants » (engrais, pesticides). Le label HVE (Haute Valeur Environnementale) mis en avant dans ce PSN reste cependant contesté par de nombreux acteurs car il permet de continuer à utiliser des produits phytosanitaires dans les exploitations.  Pour atteindre l’ambition fixée d’avoir 18 % de la surface agricole nationale en agriculture biologique en 2027, le budget pour la conversion au Bio est passé désormais à 340 millions d’euros par an. Les aides au maintien du Bio sont en revanche supprimées, ce qui ne parait pas très cohérent. La transition au Bio nécessitant, chacun le sait, plusieurs années.

La nouvelle PAC 2023 – 2027 est dotée d’un budget global de 387 Milliards d’euros, soit près d’un tiers du budget pluriannuel de l’Union européenne.  Dans ce contexte, 270 Milliards d’euros cibleront des aides directes aux agriculteurs. La part qui reviendra à la France sera de 45,2 Milliards d’euros, soit 11,7 % du budget global de la PAC. Face aux impacts de la guerre en Ukraine sur les prix de l’alimentation (pénuries observées pour les céréales, les huiles notamment), et pour atteindre les chiffres de production que s’est fixée la France (en vue d’une meilleure souveraineté alimentaire), les questions de la rotation des cultures et de la biodiversité, du remplacement générationnel des agriculteurs, du développement du Bio, limitant à l’avenir l’utilisation de produits toxiques, nous paraissent être aujourd’hui des objectifs primordiaux.

Des repas de fêtes : OUI, mais sans se ruiner…

Les repas de fêtes

Alors que la saison des fêtes, Noël et jour de l’an, s’approche à grands pas, comment faire pour ne pas trop dépenser pour les repas ?

Les périodes de fêtes sont toujours difficiles à traverser pour les ménages modestes, en raison des multiples dépenses occasionnées. Les cadeaux mais aussi parfois les tenues vestimentaires à acheter creusent souvent les budgets familiaux. Cette année, avec l’inflation et les augmentations observées dans l’alimentation, il faudra rester particulièrement vigilant.

Tout d’abord, il est important de se fixer, pour chaque événement festif, un budget réaliste et d’essayer de ne pas le dépasser. Il faut prévoir cependant une petite marge pour les imprévus, des invités de dernière minute par exemple, c’est assez fréquent en période de fêtes.

On peut arriver à cuisiner à moindres frais en utilisant des produits pas trop chers, comme le font d’ailleurs de plus en plus de nombreux chefs cuisiniers. Préparer un repas de fêtes sans se ruiner n’est pas une mission impossible car, aujourd’hui, avec internet et un peu d’imagination, on peut trouver des recettes à foison.

Première étape importante, celle des achats. Il faut essayer d’acheter les denrées non périssables et les produits congelés envisagés le plus tôt possible, avant les augmentations observées habituellement durant les fêtes, en regardant bien sûr les diverses promotions proposées. On peut aussi cuisiner des légumes, des viandes et poissons, et les congeler en vue des fêtes.

Pour les entrées, on peut trouver du saumon fumé pas trop cher ou le remplacer éventuellement par de la truite. Accompagné d’une salade fine (avec des œufs de lump et une vinaigrette sympa), ce type d’entrée est toujours agréable. Il est possible de réaliser aussi à moindres frais une salade gourmande : endives, mâche, œufs durs, noix, petites tomates cerises, morceaux de comté ou de fromage bleu, avec quelques petites tranches de coppa, de magret fumé ou au poivre. Avec une vinaigrette appropriée, c’est un met de fêtes. Prévoir pour cela : moutarde, huile de tournesol, de colza (2/3) et de noix (1/3), vinaigre de cidre ou balsamique, un jus de citron, etc…

En ce qui concerne les plats, on peut envisager par exemple des filets de poulets ou des cuisses de pintades à la crème, cuits au four et servis avec un plat de pommes de terre à la lyonnaise (oignons et bouillon de volaille, éventuellement champignons) ou un gratin dauphinois. Pour les poissons, il en est de même, on peut opter pour des filets de limande ou de merlan, achetés congelés éventuellement, et les préparer au beurre blanc ou au curry avec un riz en accompagnement (Pilaw ou risotto).  

Pour les desserts, un simple gâteau roulé maison et du chocolat à cuire permettent de réaliser une bûche de Noël tout à fait acceptable, accompagnée ou non d’une crème anglaise. Il est possible de réaliser aussi à moindres frais une salade de fruits, toujours agréable en fin de repas.

En ce qui concerne les boissons, vous pouvez remplacer le champagne par du crémant de qualité, bien moins cher. Achetez toutefois vos vins avant la période des fêtes en fonction des promotions proposées.

On peut aussi envisager le principe du « pot commun », chaque invité contribuant au repas, soit financièrement, soit en cuisinant l’un des plats ou en apportant des boissons. C’est toujours agréable de partager des recettes et un bon repas entre amis et/ou en famille !

Communiqué de presse commun : TRVE

Consultation de la commission de régulation de l’énergie (CRE) sur les tarifs réglementés de vente de l’électricité (TRVE)

Front commun des associations de consommateurs et de la FNCCR pour préserver les TRVE

Associations de consommateurs et de collectivités locales, nous prenons la parole pour alerter sur un projet de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) visant à accroître l’exposition des consommateurs et collectivités éligibles aux tarifs réglementés de l’électricité aux fluctuations fort risquées du marché de gros de l’électricité dans le seul but de faciliter le jeu de la concurrence.

La CRE a mis en consultation un projet de modification de la formule de calcul du tarif règlementé de vente de l’électricité. Elle propose une évolution de la méthode de calcul de la brique « coûts d’approvisionnement en énergie » des fournisseurs inacceptable, en ce qu’elle conduirait ces tarifs à s’éloigner encore davantage de ce que doit être leur mission première : protéger les consommateurs et autres clients éligibles à ces tarifs, dont les petites collectivités, d’une exposition trop grande à la volatilité des prix de gros de l’électricité.

Elle envisage ainsi de ne plus lisser sur deux années mais sur une seule le calcul du coût de l’approvisionnement en énergie. Ces évolutions, si elles devaient être adoptées, conduiraient mécaniquement à une plus grande « instabilité » des tarifs réglementés, qui deviendraient encore plus perméables qu’aujourd’hui aux fluctuations du marché.

Ce projet est contradictoire avec les déclarations gouvernementales appelant à des reformes protectrices du marché de gros de l’énergie. La parole politique se veut rassurante mais laisse les mains libres au régulateur qui lui déploie un agenda visant à exposer encore davantage les consommateurs au marché. La réforme proposée de la méthode de calcul du TRVE répond d’ailleurs assez exactement aux revendications présentées dans un Livre blanc de l’association nationale des opérateurs détaillants en énergie (ANODE) dans la perspective des dernières élections présidentielles. De fait, en page 5 ce livre blanc estimait que le tarif réglementé est « une véritable barrière pour le bon fonctionnement de la concurrence. A titre d’illustration, les TRVE ne prennent en compte l’évolution des coûts d’approvisionnement sur le marché qu’une seule fois par an, et avec un lissage sur deux ans. ». Le lissage sur deux ans était donc un obstacle à supprimer. Dans son projet la CRE répond ainsi parfaitement à cette demande des fournisseurs alternatifs : « Un raccourcissement de la période de lissage permettrait de réduire l’impact des TRVE sur la dynamique concurrentielle sur le marché de détail ».

La CRE cherche ainsi à prendre en compte les difficultés spécifiques de couverture marché des fournisseurs alternatifs. Ne produisant rien et étant souvent de très petites tailles, ces courtiers virtuels peinent à se couvrir et leur position sera facilitée s’ils devaient concurrencer un tarif réglementé basé sur un historique moins long.

Associations de consommateurs et de collectivités locales nous demandons à la CRE de renoncer à ce projet de refonte du calcul. Alors que de nombreux acteurs – et certains d’entre eux en sont d’ailleurs persuadés depuis longtemps – reconnaissent le rôle particulièrement salvateur d’une réglementation des tarifs dans le contexte actuel, il semblerait assez paradoxal de faire mine de reconnaître l’intérêt de ce « garde-fou », tout en cherchant par un mécanisme plutôt « obscur » pour le grand public à le dénaturer complétement.

L’Autorité de la concurrence dans son avis sur les tarifs de l’électricité de 2021, avait d’ailleurs insisté « sur l’importance que la question des TRV ne soit plus cantonnée à un débat d’experts et [avait invité] à un débat public éclairé sur le sujet. » Une consultation publique conduite sur quelques jours par le régulateur ne constitue en aucun cas ce que devrait être ce grand débat public, au vu de l’importance que revêt la question de la réglementation des tarifs dans le contexte actuel de crise du prix des énergies !

Dans cette perspective, et dans le cadre d’une remise à plat du marché de l’énergie, nous demandons à l’Etat de poursuivre ses négociations au niveau de l’Union européenne pour assurer une meilleure protection des consommateurs, des collectivités locales et des services publics qu’elles organisent. A cet effet, il s’agirait notamment de viser une remise en cause du principe de contestabilité des tarifs réglementés afin que ces derniers reflètent la vérité des coûts de l’opérateur historique.

Liste des signataires 

  • Associations de consommateurs :

ADEIC (Association de défense, d’éducation et d’information du consommateur), AFOC (Association force ouvrière consommateurs), AUE (Association des utilisateurs d’électricité), CLCV (Confédération de la consommation, du logement et du cadre de vie), CNAFAL (Conseil national de associations familiales laïques), CNAFC (Confédération nationale des associations familiales catholiques), CNL (Confédération nationale du logement), CSF (Confédération syndicale des familles), Familles de France, Association Léo Lagrange pour la défense des consommateurs, ORGECO Grand Paris (Organisation générale des consommateurs), UFC Que choisir.

  • Association de collectivités :

FNCCR (Fédération nationale des collectivités concédantes et régies).

Contact presse : FNCCR/Alexandre ALLION – 06.26.41.64.91 –  a.allion@fnccr.asso.fr

Contacts mobilisation :

Quand l’inflation s’envole, il est impensable de baisser encore les subventions aux organisations de défense des consommateurs !

Paris, le 3 octobre 2022,

Quand l’inflation s’envole, il est impensable de baisser encore les subventions aux organisations de défense des consommateurs !

 Lettre ouverte à Monsieur Bruno Le Maire, Ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique.

Monsieur le Ministre,

Dans le contexte économique actuel, de hausse des prix des matières premières, des denrées alimentaires, de l’énergie, les citoyens consommateurs ont plus que jamais besoin d’être guidés conseillés, accompagnés.  A ces augmentations tarifaires s’ajoutent une explosion des litiges de la consommation dans certains domaines (commerce en ligne, fraudes à la carte bancaire, droit des assurances, démarchage téléphonique…).

Les associations nationales de consommateurs agréées, que nous sommes, sont très sollicitées sur le terrain : information juridique, règlement amiable des litiges, les actions en justice, l’accueil des consommateurs dans les permanences de proximité, permanences téléphoniques, réponses par e-mail. Les canaux de sollicitations sont nombreux, et les sujets de préoccupations de consommateurs toujours plus vastes.

Pour répondre à ces attentes légitimes des consommateurs, il existe en France 15 associations nationales de défense des consommateurs agréées. Et 15 associations c’est peu pour couvrir l’ensemble des demandes des consommateurs sur le territoire.

 Cet agrément, est une garantie pour les consommateurs de légitimité, de compétence et d’indépendance vis-à-vis des professionnels avec lesquels ils sont en litiges.

Pour garantir cette indépendance, les sources de financement des associations de consommateurs agréées sont exclusivement publiques. Parmi ce financement se trouve une subvention annuelle entre l’État, représenté par la Direction Générale Concurrence, Consommation et Répression des Fraudes (DGCCRF).

En contrepartie de ces crédits d’intervention, chaque association signe une convention annuelle d’objectifs et de moyens avec la DGCCRF et met en œuvre un programme d’actions au service de l’information, de la représentation et de la défense des consommateurs.

Comme vous le savez, Monsieur le Ministre, depuis plus de 10 ans on assiste à une baisse des effectifs de la DGCCRF et de ses services déconcentrés. Ces restrictions budgétaires ont touché à la fois les services de contrôle et les services d’accueil des consommateurs. Dans le même temps, les associations de consommateurs ont été également durement touchées avec des baisses récurrentes des subventions de l’État.

Parallèlement, les consommateurs sont confrontés à de nouveaux défis, à de nouvelles difficultés et malgré les coupes successives, nos associations tentent de plus en plus difficilement de poursuivre leurs missions de service public.

L’objectif de l’administration est clair, celui de réduire au maximum, le nombre d’associations de consommateurs agréées, le nombre d’associations de consommateurs reconnues par l’État.

Pour atteindre cet objectif, l’administration nous pousse au regroupement. Ainsi, en 2019, nos trois associations de consommateurs agréées ADEIC, ALLDC, CNAFAL, ont créé l’Union Laïque et Citoyenne des Consommateurs (ULCC). L’objectif étant de mutualiser certaines missions. En contrepartie l’administration s’est engagée et a répercuté une baisse moins forte aux subventions annuelles de nos 3 associations entre 2019 et 2022.

Durant cette période, de bonne foi, nous avons mis en place de nouvelles méthodes de travail en commun, mais ce changement ne se décrète pas, il nécessite du temps pour permettre à chacun de s’adapter. La question de la perte des agréments individuels des associations membres de l’ULCC, n’a jamais été annoncée par l’administration comme un prérequis dès l’horizon 2023.

Il faut également noter que durant cette période, et malgré la pression de l’administration aucun autre regroupement n’a été réalisé par d’autres associations de consommateurs. Les autres associations qui y ont réfléchi, y ont renoncé en raison des nombreuses difficultés que soulèvent ces regroupements. En effet, nos associations sont des structures démocratiques et il faut du temps pour opérer de tels changements qui restent difficiles à mettre en œuvre.

L’administration n’entend pas ces arguments et remet en cause notre bonne foi dans la construction de l’Union Laïque et Citoyenne des Consommateurs.

Une réunion entre l’administration et nos associations a eu lieu, le 15 février dernier. Cette dernière a fait apparaître de nombreuses questions et des incompréhensions de part et d’autres. Celles-ci sont restées en l’état, dans la mesure où aucune suite n’a été donnée à cette réunion.

Jusqu’à la notification de le subvention 2022 à nos trois associations, où l’administration nous met en demeure de faire aboutir le projet ULCC. C’est-à-dire d’accepter de perdre l’agrément de l’ADEIC, l’ALLDC, et CNAFAL, afin qu’elle puisse reconnaître l’agrément de l’ULCC. A défaut, nos associations se verront sanctionner financièrement par une baisse drastique de nos subventions 2023 (-45% par rapport à 2022). Ce qui conduirait inévitablement à des suppressions d’emplois de permanents expérimentés et compétents indispensables au bon fonctionnement des organisations de consommateurs. Rappelons que le budget total alloué aux 15 associations de consommateurs est aujourd’hui inférieur à 1.4 million d’euros soit 0.00033 % du budget général de l’État!

Au moment où l’inflation s’aggrave et approche les 10 %, il serait absurde de baisser les subventions qui servent principalement à financer les salaires et les charges comme l’énergie et les loyers. La logique doit donc conduire à une augmentation des subventions et non à une baisse !

Face à cette situation qui met en péril, la pérennité de nos associations à court terme, nous nous permettons de vous solliciter afin d’obtenir une audience.

Nous vous remercions vivement de l’intérêt portée à notre demande et dans l’attente de votre réponse, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, nos respectueuses salutations.

Patrick MERCIER (ADIEC)                 MARC LAGAE (ALLDC)                                Julien LEONARD (CNAFAL)