Semaine européenne de réduction des déchets : Comment éviter le gaspillage  à l’approche de Noël ?

A l’occasion de la semaine européenne de réduction des déchets, qui commence le 18 novembre, et à l’approche des fêtes de Noël et de leur déluge de décorations, il est urgent de se demander comment faire de Noël une fête (presque) zéro déchet, sans pour autant en perdre la saveur.

 

Le constat est préoccupant. Au cours de la période des fêtes, on observe une surproduction de déchets dans les foyers français : +12% d’ordures ménagères (gaspillage alimentaire, papiers et emballages non triés), +15% d’emballages et +20% de bouteilles et de flacons en verre, selon les données de CITEO. Ainsi, ce sont plus de 20 000 tonnes de papier cadeau généralement non-recyclable qui sont consommées en France chaque année, à la période de Noël. Et pour ce qui est du tri, les résultats ne sont pas plus encourageants. En décembre 2022, le directeur d’un centre de recyclage à Nîmes témoignait : « Sur 100 kilos de déchets, environ 36 sont refusés« ¹ parce qu’ils n’ont pas leur place dans les bacs de recyclage. Coquilles d’huître, bouteilles de champagne, papiers cadeaux non recyclables : force est de constater que les consommateurs font moins attention au tri.

Face à ce constat, comment profiter de Noël sans accumuler les déchets ? Des solutions durables et économiques existent, qui vous permettront de maintenir l’esprit des fêtes sans trop impacter la planète.

Astuces pour un Noël sans déchets

Pour la décoration de votre intérieur, évitez les produits en plastique, peu onéreux, mais fabriqués à la chaîne dans des pays où la production est à moindre coût, et souvent jetés après une seule utilisation. Préférez à cela une décoration “faite maison” ! De nombreux sites Internet, comme Planète zéro Déchet  ou encore Toits alternatifs proposent des tutos et astuces pour décorer son logement avec les moyens du bord : guirlandes de pommes de pin ou d’agrumes séchés, ou encore étoiles ou pompons en laine à suspendre à votre sapin.

Le jour du réveillon, vous comptez montrer une jolie table à vos invités. Pas besoin d’accumuler les objets et accessoires jetables ! Le site Noovomoi (Québec) répertorie une série d’achats “inutiles” qui garnissent la table une soirée pour être ensuite jetés : serviettes en papier, lanternes à bougie, ou vaisselle de Noël en carton. Si vous souhaitez dresser une nappe pour l’occasion, utiliser un drap réutilisable, ou une nappe en tissu.

La réunion autour du sapin pour déballer les cadeaux est un moment incontournable et émouvant : pas besoin pour autant d’en faire une foire aux déchets. Au lieu d’acheter un véritable sapin et de le jeter sur la voirie en janvier, pourquoi ne pas dresser un sapin en bois, en tissu, ou une pyramide de livres enguirlandée ? Vous pouvez trouver ici  un tuto pour construire son sapin en bois, ou encore ici  des idées créatives et originales. Et si vous tenez à votre conifère naturel, adoptez un réflexe écologique en privilégiant les arbres issus de forêts durables, et en passant par des labels comme Plante Bleue.

Enfin, pour emballer les cadeaux, des solutions alternatives existent au papier décoratif en rouleaux. Connaissez-vous le furoshiki, cet art d’emballer les cadeaux dans des tissus ou chiffons réutilisables ? De nombreuses techniques existent à explorer sur le site https://furoshiki.fr/. Vous pouvez également utiliser du papier journal ou des sacs en papier récupérés avec vos courses.

En plus d’œuvrer à la réduction des déchets, ces idées rendent à Noël une dimension originale, et conviennent autant aux adultes qu’aux enfants. Voici donc une bonne occasion de participer à la semaine européenne de réduction des déchets à son échelle, tout en préparant des fêtes colorées et inventives.

Pour aller plus loin : 

¹ : Source : https://www.francebleu.fr/infos/environnement/gard-les-erreurs-de-tri-des-dechets-a-noel-sont-un-calvaire-pour-le-centre-de-recyclage-9585266

LIVRAISON ET ATTENTE INTERMINABLE

SITUATION

Déménageant dans un nouvel appartement, Madame Z souhaite acquérir une literie flambant neuve. Elle se tourne donc vers internet et commande en ligne un lit et un matelas sur mesure pour le montant de 1 399 euros, en provenance de la Turquie.

Un délai de livraison en 8 à 10 semaines lui est donné, entre fin octobre et fin novembre. Parfait pour Madame Z qui déménage dans cet intervalle. Fin octobre 2022, le vendeur indique à Madame Z que sa commande a quitté la Turquie.

Fin novembre, s’inquiétant de ne pas avoir reçu plus d’informations sur la date d’arrivée de sa commande depuis plus d’un mois, Madame Z relance le vendeur qui finit par lui dire qu’il l’informera sur une nouvelle date de livraison « en temps voulu ».

Madame Z continue à attendre et attendre, mais en décembre 2022, aucune trace de sa commande.

Le délai de livraison dépassé, et fatiguée d’attendre, Madame Z adresse au vendeur de literie une lettre recommandée avec accusé de réception, le mettant en demeure de procéder à la livraison de sa commande sous 14 jours à compter de la réception du courrier. Elle n’obtient pas de réponses.

En conséquence, en janvier, Madame Z envoie une nouvelle lettre recommandée avec accusé de réception au vendeur, où elle le notifie de sa volonté de résilier le contrat et le met en demeure de procéder au remboursement des sommes versées pour l’achat du lit et du matelas, cela sous 14 jours. Elle n’obtient, encore une fois, pas de réponses de la part du vendeur.

En février 2023, le colis de Madame Z finit par arriver mais celle-ci n’en veut plus. Entre temps, elle a fait appel à un autre fournisseur de literie. Elle rappelle donc au vendeur, par message, que le contrat a été résolu et qu’il est donc tenu de la rembourser.

De plus, le remboursement devant avoir lieu à la réception de la lettre envoyée début janvier selon la lettre envoyée, le vendeur est désormais redevable du prix d’achat total de la commande, mais aussi d’une majoration prévue par le Code de la consommation, ici 20%, soit 1678,80 euros, plus d’un mois s’étant écoulé depuis la réception du courrier.

Face à un nouveau refus du vendeur, Madame Z a alors fait appel à l’ADEIC qui a envoyé une lettre recommandée avec accusé de réception au vendeur le mettant en demeure de respecter son obligation de remboursement. L’ADEIC l’a également informé que s’il repoussait à nouveau ce remboursement, il s’exposerait à la majoration de 50% prévue par le Code de la consommation lorsque le remboursement a lieu deux mois après la mise en demeure de remboursement.

Madame Z a parfaitement effectué toutes les démarches prévues par la Loi, appelant le vendeur à s’acquitter de son obligation. Les délais de livraison dépassés, elle a pu demander le remboursement des sommes versées pour l’achat de la literie.

Malgré le courrier rédigé par l’ADEIC, le vendeur a continué de refuser de la rembourser, arguant que le colis avait fini par arriver, bien que Madame Z n’ait pas accepté cette livraison. Elle a donc dû faire appel à un conciliateur de justice.

QUALIFICATION JURIDIQUE (Code de la Consommation):

  • Article L216-1 à obligation de délivrance du bien dans le délai indiqué au consommateur ou le cas échéant, sous 30 jours après la conclusion du contrat

Le professionnel délivre le bien ou fournit le service à la date ou dans le délai indiqué au consommateur, conformément au 3° de l’article L. 111-1, sauf si les parties en conviennent autrement.

Pour l’application du présent titre, on entend par délivrance d’un bien, le transfert au consommateur de la possession physique ou du contrôle du bien. Dans le cas d’un bien comportant des éléments numériques, la délivrance inclut également la fourniture de ces éléments au sens de l’article L. 224-25-4.

A défaut d’indication ou d’accord quant à la date de délivrance ou de fourniture, le professionnel délivre le bien ou fournit le service sans retard injustifié et au plus tard trente jours après la conclusion du contrat.

Le présent chapitre s’applique également à la fourniture d’un contenu numérique sur un support matériel servant exclusivement à son transport.

L’indication d’une livraison « en temps voulu » fournie par le vendeur est donc contraire aux dispositions du Code de la consommation qui exige davantage la précision d’un délai par le professionnel. En l’absence de celle-ci, le délai est fixé à 30 jours après la conclusion du contrat.

  • Article L216-6 à Suspension du paiement jusqu’à exécution du contrat

Résolution du contrat après mise en demeure d’exécuter son obligation avec délai supplémentaire de livraison

Résolution immédiate du contrat possible sans devoir adresser une lettre recommandée avec accusé de réception s’il y a un refus de délivrance, si le vendeur ne livrait manifestement pas le bien ou le service, ou si le délai de livraison constituait une condition essentielle pour le consommateur

Seule la force majeure peut exonérer le vendeur de l’exécution de son obligation de délivrance du bien.

I.-En cas de manquement du professionnel à son obligation de délivrance du bien ou de fourniture du service dans les conditions prévues à l’article L. 216-1, le consommateur peut :

1° Notifier au professionnel la suspension du paiement de tout ou partie du prix jusqu’à ce que le professionnel s’exécute, dans les conditions des articles 1219 et 1220 du code civil ;

2° Résoudre le contrat si, après avoir mis en demeure le professionnel d’effectuer la délivrance ou de fournir le service dans un délai supplémentaire raisonnable, ce dernier ne s’est pas exécuté dans ce délai.

Le contrat est considéré comme résolu à la réception par le professionnel de la lettre ou de l’écrit l’informant de cette résolution, à moins que le professionnel ne se soit exécuté entre-temps.

II.-Le consommateur peut toutefois immédiatement résoudre le contrat :

1° Lorsque le professionnel refuse de délivrer le bien ou de fournir le service ou lorsqu’il est manifeste qu’il ne livrera pas le bien ou ne fournira pas le service ;

2° Lorsque le professionnel n’exécute pas son obligation de délivrance du bien ou de fourniture du service à la date ou à l’expiration du délai prévu à l’article L. 216-1 et que cette date ou ce délai constitue pour le consommateur une condition essentielle du contrat. Cette condition essentielle résulte des circonstances qui entourent la conclusion du contrat ou d’une demande expresse du consommateur avant la conclusion du contrat.

Les dispositions du présent article sont sans préjudice de l’allocation de dommages et intérêts.

  • Article L216-7 à Obligation de remboursement dans les 14 jours après la résolution du contrat

Lorsque le contrat est résolu dans les conditions prévues à l’article L. 216-6, le professionnel rembourse le consommateur de la totalité des sommes versées, au plus tard dans les quatorze jours suivant la date à laquelle le contrat a été dénoncé.

  • Article L241-4 à Majorations automatiques en cas de retard de remboursement

Lorsque le professionnel n’a pas remboursé la totalité des sommes versées par le consommateur dans les conditions prévues à l’article L. 216-7, cette somme est de plein droit majorée de 10 % si le remboursement intervient au plus tard quatorze jours au-delà de ce terme, de 20 % jusqu’à trente jours et de 50 % ultérieurement.

« Posons-nous les bonnes questions avant d’acheter » : l’Ademe lance une nouvelle campagne pour des pratiques plus sobres.

En cette période automnale, marquée par la hausse des prix de l’énergie et l’approche des achats de Noël, l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) a lancé une campagne de sensibilisation pour des pratiques plus sobres en matière de consommation et de modes de vie. 

En partant du constat que « notre consommation est 4 fois plus élevée qu’en 1960 », et qu’elle pèse sur nos ressources et notre environnement, l’agence invite les consommateurs à se poser les bonnes questions avant d’acheter. Sa campagne vidéo et son nouveau site Internet (epargnonsnosressources.gouv.fr) imaginent une figure atypique, celle du « dévendeur », qui incite les consommateurs à trouver des alternatives à l’achat d’un objet neuf. Pour ce faire, quatre grandes questions sont posées au visiteur du site : « Ai-je vraiment besoin de cet objet ? », « Quelles sont mes alternatives à l’achat ? », « Comment acheter plus responsable ? » et « Comment me défaire d’un objet ? ».

La promotion de cette « démarche de sobriété » sert, selon le président de l’Ademe, à « construire un nouvel équilibre pour les filières économiques respectueuses des ressources planétaires, et qui soit créateur de valeur, d’emploi et de qualité de vie ». En plein mois du Black Friday, rendez-vous de la surconsommation, il est en effet important de réfléchir à  ce dont nous avons besoin, et ce dont nous pouvons nous passer, que ce soit pour des raisons écologiques ou économiques. Comme l’a souligné le ministre de la transition écologique à l’occasion du lancement de cette campagne, “nous assumons ce combat pour un récit différent. […] qui n’est pas de décroissance, mais de sobriété et d’économie circulaire. Un récit qui assume de dire : ce que l’on a déjà, avec les bons outils, peut parfois être suffisant. ».

Les français ouverts à une consommation plus sobre

En effet, la promotion d’une sobriété de la consommation n’équivaut pas à une dégradation du confort de vie, ni à une culpabilisation du consommateur. Une enquête récente de l’Ademe (disponible ici) révèle que 41% des français ont une vision plutôt positive de la sobriété, et 15% en ont une vision strictement négative. Pour une grande partie d’entre eux, le terme “sobriété” est associé à des notions valorisantes, comme celles de simplicité, d’économies, mais également de nécessité et de raisonnable. Si les français se montrent de plus en plus critiques vis-à-vis de nos pratiques de consommation en général, l’étude fait apparaître qu’ils sont moins critiques de leur propre consommation, et restent attachés à l’achat de produits neufs.

C’est pourquoi, en plus d’interroger les consommateurs sur leurs achats, le site “épargnons nos ressources” les aide également à mieux acheter. Pour ce faire, il répertorie les produits disposant du meilleur indice de réparabilité, ou encore rappelle les labels qui garantissent un impact limité sur l’environnement. Ces précieuses ressources vous permettront de vous y retrouver dans la jungle des labels et des certifications, tout en privilégiant un achat raisonné, qui soulagera autant votre porte-monnaie que la planète.

Pour aller plus loin : 

 

Cybersécurité en France : des utilisateurs conscients, mais pas assez vigilants.

A l'occasion du mois de la cybersécurité, qui a lieu actuellement en Europe, la Fédération bancaire française alerte sur les comportements adoptés : si une majorité de personnes est consciente de la sensibilité de leurs données bancaires, la vigilance n'est pas toujours de mise.

Selon une étude récente [1], réalisée en septembre 2023 pour la Fédération bancaire française, la grande majorité de la population française (87%) estime que les données bancaires sont les données personnelles les plus sensibles. Par conséquent, 84% d’entre eux ne les communiquent pas dans les échanges à distance (mail, téléphone, textos), et la même proportion avoue craindre une usurpation d’identité, ou des attaques de leurs données bancaires, en particulier sur Internet et les réseaux sociaux. A priori, les risques liés à ces données sont donc bien pris en compte en France.

Une vigilance limitée et des comportements à risque

Cependant, si les françaises et français restent prudents sur les tentatives d’arnaques, ils relâchent de plus en plus leur vigilance sur Internet. Ainsi, par rapport à 2022, ils sont 5% de moins à vérifier les éléments de sécurisation (cadenas, adresse URL) sur un site Internet (76% en 2022, contre 71% en 2023), et ils seraient actuellement 68% à se renseigner sur un site avant un achat en ligne, contre 74% il y a un an. Enfin, à peine plus d’une personne sur deux (51%) lit les conditions générales, garanties de livraison, ou conditions de remboursement lors d’un achat sur Internet.

A ce manque de précautions s’ajoutent parfois des comportements risqués. Certes, les internautes français sont au courant des arnaques en ligne : ils ont entendu parler du « phishing » (87%), de la fraude au faux conseiller bancaire (82%) ou encore de la rançon informatique (79%), mais seule la moitié d’entre eux a une connaissance précise de ce dont il s’agit. Lorsque les usagers sont directement confrontés à ces pratiques, les comportements de défense sont peu connus : ainsi, 49% des personnes interrogées consulteront un e-mail ou SMS qu’ils jugent suspects, 24% déclarent répondre positivement à un appel de leur conseiller bancaire pour réaliser des opérations à distance, et 20% cliquent sur un lien provenant d’un e-mail ou SMS de leur banque.

Des bons réflexes à adopter

Si 1 français(e) sur 2 déclare avoir été confronté à une tentative d’arnaque aux donnés bancaires, seuls 8% avouent avoir déjà été réellement arnaqués. En cas de doute face à une demande de contact de leur banque, 67% des personnes interrogées en parlent d’abord à leur banquier, mais celles et ceux qui tombent dans le piège adoptent généralement trois réflexes : contacter immédiatement sa banque, faire opposition sur sa carte et son compte bancaire, puis modifier son mon de passe d’accès à la banque en ligne. La Fédération Bancaire Française conseille ainsi d’apprendre par cœur et de ne jamais écrire son code confidentiel, et de ne jamais transmettre ses coordonnées par mail, sms ou appel.

Comme le rappelle Maya Atig, Directrice générale de la FBF « Il est essentiel de rappeler les bons gestes face aux tentatives de fraude : ne jamais donner ses codes, mots de passe et identifiants bancaires, même à son banquier, qui ne les demandera jamais. Les escrocs essaient toujours de jouer sur la surprise et l’urgence » C’est pourquoi la fédération participe à l’opération nationale de sensibilisation à la sécurité du numérique, et relance actuellement sa campagne de sensibilisation en presse écrite et sur Internet.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter le site de la Fédération Bancaire Française ICI, ainsi que la page du CNIL consacrée au « Cybermoi/s 2023 » ICI.

[1]  Etude réalisée en ligne par Harris Interactive du 14 au 18 septembre 2023, auprès de 1033 personnes représentatives des Français âgés de 18 ans et plus.

 

Guide pratique pour la location en camping

Location en camping

Guide pratique pour comprendre les points importants du contrat

Lorsque vous envisagez de louer un emplacement de camping, il est essentiel de comprendre les éléments clés à prendre en compte avant de signer un contrat.

Nous vous proposons ce petit guide pratique pour vous aider à naviguer dans le processus de location et à protéger vos droits en tant que consommateur. Il est en effet important de recevoir des informations claires concernant la classification du camping, son règlement intérieur et les prix pratiqués. De plus, il faut rester vigilant sur d’éventuelles clauses interdites, qui pourraient affecter votre expérience de location.

Classification du camping, règlement intérieur et prix pratiqués : Avant de choisir un camping pour vos vacances, il est essentiel de comprendre ce que cela implique. La classification du camping vous donne une idée du niveau de confort et des types de services proposés. Prenez le temps de lire attentivement le règlement intérieur pour connaître les règles spécifiques du camping. Assurez-vous également d’avoir une compréhension claire des prix pratiqués pour éviter les mauvaises surprises lors du paiement.

Divers points importants à vérifier dans le contrat de location : Lors de la lecture du contrat de location, soyez attentif aux éléments suivants :

  • Durée minimum de séjour : Vérifiez qu’il n’y ait pas d’exigence de séjour minimum imposée par le camping. Vous devriez pouvoir décider librement de la durée de votre séjour.
  • Discrimination sans justification : Assurez-vous que le camping ne refuse pas de vous louer un emplacement sans raison valable. On ne doit pas non plus conditionner la location à votre appartenance à une association ou à un groupe spécifique.
  • Rupture unilatérale sans motif : Le contrat ne devrait pas permettre au camping de mettre fin au contrat sans fournir de motif valable.
  • Expulsion sans recours approprié : Vérifiez que le contrat prévoit des recours appropriés en cas d’expulsion, sauf en cas d’infraction pénale avérée.
  • Paiement anticipé excessif : Soyez vigilant quant à la demande de paiement anticipé. Il est recommandé que le montant du paiement anticipé ne dépasse pas 30% du prix total de la location. 
  • Demande de pièce d’identité : Assurez-vous que le camping ne demande pas le dépôt de votre pièce d’identité, à moins que cela ne soit justifié par des règles de sécurité ou des exigences légales.
  • Frais éventuels pour les visiteurs non-utilisateurs : Vérifiez qu’il n’y ait pas de frais imposés pour les proches vous rendant visite qui ne souhaiteraient pas utiliser les installations du camping.
  • Responsabilité du camping : Assurez-vous que le camping assume sa responsabilité en cas de manquement à ses obligations contractuelles, y compris la surveillance des lieux.
  • Respect des normes légales : Le camping doit respecter les normes légales en termes de prestations fournies. Cela signifie concrètement qu’on ne peut pas vous fournir des services inférieurs à ceux prescrits par la loi.
  • Règles légales de compétence : Vérifiez que le contrat ne modifie pas les règles légales de compétence, c’est-à-dire les règles déterminant la juridiction compétente en cas de litige.

En suivant les conseils de ce petit guide pratique et en vous informant sur tous les points indiqués, vous serez mieux préparé pour comprendre les éléments importants à prendre en compte avant de signer un contrat de location en camping. Vous serez aussi mieux armé pour éviter d’éventuels litiges, toujours désagréables quand on est en vacances. En protégeant ainsi vos droits en tant que consommateur, vous pourrez profiter d’une expérience de location en camping sans soucis.

Vérifiez en priorité la classification du camping, son règlement intérieur et les prix pratiqués, et soyez vigilant sur les clauses interdites.